Après les cours

Cette journée avait été des plus amusante ! Elle avait, tout d' abord, commencé par deux heures de sport, puis le cours d' Aden, qui m' avait permis de le revoir un peu et de terminer le visionnage du film et les cours qui suivirent furent des plus sympathiques. Celui d' Aden durant l' après midi m' avait, une nouvelle fois, surpris et je m' étais promis de lui faire payer son acte ! Bien sûr, il n' y avait rien de bien méchant par là, enfin si tout de même un peu ! Puis son choix musical vers la fin du cours m' avait...stupéfaite. Saez, défoncé défonce moi. Si il avait des envies sexuelles si intenses, il fallait qu' il m' en parle ! J' explosai bêtement de rire, seule, mes amies devaient me prendre pour une folle, et tant mieux. La fin de la journée se fit connaître par le retentissement de la sonnerie principale et nous sortîmes toutes de l' établissement, direction le bar le plus proche. J' avais volontairement invité Lilly, car à présent, je m' étais vraiment rapprochée d' elle. Nous nous amusâmes, sans boire d' alcool, à nous foutre de la tronche de certains élèves, à déblatérer un bon nombre de rumeurs aux sujets de quelques professeurs, sauf Aden bien sûr. Aux environs de 19:00, je décidai de rentrer. Aden devait m' attendre patiemment de " m' amuser " un peu. J' arrivai à l' appartement à 19:10, mon Ipod dans les oreilles. Je chantai à gorge déployée, sans pour autant crier, Womanizer de Britney Spears, j' adorais cette chanson. Je posai mon sac au sol, afin qu' il ne gêne pas le passage et déambulai dans les couloirs en direction de la salle de bain. J' avais remarqué la présence d' Aden sur le canapé, et je me doutais aussi qu' il devait me regarder. Je remuai les fesses sensuellement, j' avais un but précis, attisée son envie. Je pénétrai dans la salle de bain, et m' enfermai à clé. Je retirai tous mes vêtements, gardant seulement mes sous vêtements puis je m' ébouriffai les cheveux et ressortai de la salle de bain en me dandinant toujours si sensuellement et toujours en chantant Womanizer. La punition de ce soir ?! Résister à ses pulsions, c' était amusant de voir la mine d' Aden, mon plan marchait à merveille.

Lorsque Bella entra, je ne pu que la remarquer. Elle allait réveiller le bébé à chanter à gorge déployer, de plus, elle revint ensuite en sous-vêtements. Je la regardais étonné. Déjà que hier soir nous n'avions pas pu, mais laors là si elle commencais à me chauffer, ça n'allait pas le faire

- Chérie, je peux s'avoir ce que tu fais. Tu veux ma mort. Enfait je sais, t'as décider de me rendre fou.

Je pris le soin de refermer la porte de la chambre pour ne pas déranger le bébé et arrêtai de chanter, reposant mon Ipod sur la table basse sous le regard charmé d' Aden. Je me mordillai la lèvre inférieure à ses paroles et hochai vivement la tête, c' était amusant, il avait tout compris !

• Très bonne conclusion, mon amour.

Je m' approchai de lui et posai chacunes de mes mains sur le haut de ses cuisses tout en l' embrassant langoureusement. Je me détachai sensuellement de lui et pénétrai dans la cuisine, tout en chantonnant à voix basse et volontairement, les paroles de la chanson Défoncé, défonce moi de Saez.

• Attends moi tu vas voir ce que tu fais de moi
Tu es beau quand tu jouies
C'est moi qui m'extasie
Tu es beau quand tu m'obéis..

J' étais la tentation incarnée, comme la pomme d' Adam.

Je la regardais, abasourdi, charmé par sa beauté. Elle chanta ensuite la chanson de Saez et j'éclatais de rire. J'entrais dans la cuisine et la portais pour la poser sur le plan de travail et l'embrasser langoureusement

- Ok, ça t'as choqué c'est ça

J'éclatais de rire avant de sourire et l'embrasser une fois de plus

- Est-ce que tu as écouter ce que j'ai dis après

J' hochai vivement la tête, telle une gamine et me remémorai les dernières paroles qu' il avait prononcé et je m' empressai de le répéter au mot:

• N' écrivez jamais des chansons pareilles à celle-ci, c' était pour vous montrer à quel point les sujets musicaux sont larges et complètement fous.

Je finis par croiser les bras sur ma poitrine, secouant les jambes comme une petite fille de 6 ans aurait pu le faire, c' était des passades comme ça, plutôt amusante.

• Tu étais sencé craquer et tu craques même pas !! Faut croire que je sais pas attiser le désir comme il le faut !

Lançai-je, d' une voix peinée, légèrement voilée par un soupçon d' amusement.

Je la regardais répéter mes paroles et fus surpris lors de sa passades. J'attrapais sa main doucement et la glissais jusqu'à mon intimité, déjà bombée, je soupirai par l'acte que je venais de faire, mais je voulais qu'elle se rende compte

- Peut-être que je ne craque pas. Mais je ressens l'envie mon amour

Je ne pus m' empêcher de sourire face à l' acte innatendu d' Aden. Je sentis une légère boule au niveau de son bas ventre. J' étais en partie fière de moi mais aussi agacée de faire subir cet affront à Aden. Moi qui n' avait jamais résisté à l' envie sexuelle, je ne voulais même pas imaginer les sensations d' Aden. Je me remettais sur pied et l' embrassai du bout des lèvres avant de souffler, désolée et amusée:

• C' est cruel ce que je te fais subir mon amour, je suis désolée, je te promet que tu pourras te venger !

Je la regardais, une fois de plus abasourdis. Alors c'était un plan. Rien, il n'y aura rien. Et ce tableau qui n'arrêtais pas de me fixer d'un air horrifier, le cri, je détestais ce tableau, et pourtant je l'avais acheter sur un coup de tête
Je t'emmerde le cri.
Je regardais ensuite Bella et la calais contre moi

- " Je peux me venger tout de suite? "

Je me mordillai la lèvre inférieure à sa demande et glissai mes mains sur son torse tout en l' embrassant langoureusement, en guise de réponse positive. J' étais calée entre la table et le corps musclée d' Aden, je n' avais donc aucune issue pour m' en sortir et la vengeance de mon partenaire avait l' air plutôt plaisante.

• Hum, faut voir de quelle manière...

De quelle manière je me vengerais. J'étais trop bien partit pour abandonner. Je n'abandonnerai jamais, ne me retournais jamais, je ne peux pas, je ne VEUX pas. Je t'aime, trois petits mots qui trottaient dans ma tête, et pourtant c'est mots si petit était démesuré, car je ne l'aimais plus, j'en était fou, obsédé, peut-être même à lui vouer un culte si elle me le demandait.

- En te faisant l'amour

Oui, lui faire l'amour, j'en avais envie, plus que tout. Ce soir, c'était notre soir, je ne comptait pas renoncer, plus aucunes barrières, ou peut-être elle, car elle était ma seule faiblesse.

Effectivement, sa proposition était plutôt plaisante et la situation, excitante. Dans une cuisine, ici. Je n' allais pas prendre la peine de l' attirer jusqu' au canapé. Je commençai à l' embrasser tout en déboutonnant sa chemise que je finis par lancer au sol. Mes lèvres parcourèrent avec vivacité sa mâchoire, puis son cou et son torse si désirable. Je ne me lasserais jamais de ce corps. J' approchai ma bouce d' une de ses oreilles et soufflai avec sensualité:

• Vas-y, venge toi comme il se doît, mon amour...

Me venger, j'adorais cette expression lorsqu'il s'agissait d'une vengeance aussi divine que celle-ci. Quoi lui dire, qu'elle phrase, mots, roman, pourrait faire basculer la situation sans pour autant la détruite. J'allais m'amusez, me venger, et elle trouverais ça bon

- " Viens la que je te tue ma belle "

VIENS LA QUE JE TE TUE MA BELLE. Cette phrase, je l'aimais, j'attirais le corps brûlant de Bella contre moi et l'embrassais à pleine bouche. Rien à foutre que nous soyons dans la cuisine, qu'elle soit sur un plan de travaille. Rien a foutre, j'en ai envie, je la désire et c'était excitant. J'enlevais son haut avec impatience et l'embrassais à lui en mordiller la lèvre d'une manière sexy

La phrase qui débuta nos ébats ne put que me faire sourire. Phrase culte, titre d' un des livres favoris d' Aden, qui ne connaissait pas ?! Je me retrouvai en l' espace de quelques secondes assises sur le comptoir de la cuisine, plaquée contre le mur adjacent. Il attira mon corps bouillonant de désir contre lui et je prolongeai avec passion le baiser qu' il m' offrait. Mes pulsions furent soudainement plus présentes et plus marquées. Je fis glisser mes mains désireuses jusqu' au pantalon de mon partenaire et le déboutonnai, sans pour autant le retirer.

• Si tu savais comme ça m' avait manqué...

Le manque. Ce sentiments que je n'avais ressentit qu'avec deux personne dans ma vie. Peut-être trois si on comptait mon père. Je l'avais d'abord ressentis avec Moon, cette fille, celle avec qui j'avais fais les 400 coups. Ensuite avec Bella, et là c'est une autre histoire, histoire que je n'oublierai jamais, ou si, peut-être qu'avec le temps, tout s'oublie, tout s'en va, on oublie tout. De toute façon, le passé m'importait peu, l'avenir serait un éventuel regret et le présent était interessant. C'était toujours dans le moment présent que j'agissai. J'allais faire l'amour à ma femme. Un futur regret ? Non, mais j'étais entrain de faire l'amour à ma femme, et ça je ne le regrette pas, à mon plus grand plaisir, qui était sien aussi. Déboutonnant mon pantalon je me pressais. Nos ébats durèrent une heure ou plus, car dans un moment pareil le temps n'existe plus. Seul le paradis, l'extase, la possibilité de touché les étoiles. Les étoiles, j'en avais une contre moi, sur un plan de travail, dans une cuisine, qui hurlait mon nom : Aden
Oui c'était moi, j'étais lui, il était moi, nous étions nous. Je me retirait de Bella tremblant après mon dernier soupir, un soupir désirable, le temps n'éxistait plus, seul l'amour planait au dessus de nos tête

- Je t'aime

Nos ébats prirent de l' ampleur en fonction des secondes idylliques qui passaient. Nous finîmes par faire l' amour, submergés par des sentiments uniques, ressentis seulement lorsque nous étions tous les deux, nos corps bouillants rapprochés au bord de l' extase, dans l' ascenceur qui nous conduirait au septième ciel. J' étais une mère comblée, physiquement et psychologiquement. Mes ongles avaient aggripés avec vivacité le dos de mon petit ami face à l' accélération mais aussi au désir si intense que me procurait cette relation avancée. Il se retira de moi délicatement puis je mêlai doucement mes lèvres aux siennes. Je plongeai mon regard pétillant dans celui d' Aden et lui adressai un léger sourire, reflètant l' amour que je lui portais.

• Moi aussi, bien plus que tu ne pourrais le croire...

Nos deux corps nus et humides, je plaquai le sien contre le mien et lui offris une douce étreinte à la fois amoureuse et tendre. J' embrassai ses épaules et me passai une main dans les cheveux afin de les remettre en place. Je jetai un regard à la pendule, indiquant qu' il était 20:30. La petite n' allait pas tarder à se réveiller pour son biberon, mais ce n' était pas préssée et nous avions l' occasion de prendre notre temps.

Elle me plaquait contre elle et je souris, essoufflé. Belle était la femme de ma vie. Je la pris dans mes bras doucement et souris une fois encore. Il était bientôt l'heure pour du biberon pour Arizona.

Je posai ma tête sur l' épaule de mon partenaire, époumonée comme si j' avais courru un marathon, ou sortais d' un combat de boxe des plus violents. De longues secondes passèrent et je décidai de me détacher du corps tiède de mon petit ami. Mes lèvres se mélêrent tendrement aux siennes avant que je m' accoutre de mes sous vêtements, gisant sur le comptoir. Je retouchai pied à terre et m' empressai de préparer le biberon d' Arizona. Ses pleurs innatendus parvinrent jusqu' à la cuisine et je fis signe à Aden de prendre la relève et plaçai le biberon dans le micro-onde. Aden finit par revenir dans la cuisine, notre bébé en main qui ne cessait de pleurer. Je la pris dans mes bras et la berçai délicatement tout en marchant dans la pièce.

• Oh, Baboune, arrête de pleurer...Chut...

Mes lèvres se posèrent tendrement contre son front et je la replaçai dans les bras de son père. La petite se calma doucement et gigota ses petits pieds dans tous les sens avant de poser sa petite main sur la joue d' Aden.

Lorsque Bella descendit, je renfilais mon pantalon, restant
torse nu, j'avais réellement trop chaud. J'entendis Arizona pleurer,
j'essayais de la calmer un peu et revins à la cuisine. Je regardais Bella faire lorsqu'elle me remis la petite dans les bras, qui se calma doucement et je souris lorsqu'elle posa sa main sur ma joue. J'étais attendri, entrain de fondre sur place, j'aimais cette gamine, ma petite fille, notre fille à Bella et à moi, un rêve qui se concrétise. Je posais mon doigt sur son nez en souriant

- Je t'aime ma chérie

J' observai la scène du coin de l' oeil, tout autant attendrie qu' Aden. Arizona essayait de prendre contact avec nous par des gestes, aussi mignon soient-ils. La sonnerie du micro-one finit par retentir et j' en sortais le biberon avant de le secouer et de le presser afin d' en faire sortir quelques gouttes. La température du lait était parfaite. Je tendis le biberon à Aden qui se chargea de lui mettre délicatement dans la bouche. J' adressai un clin d' oeil à mon petit ami avant de me diriger vers la salle de bain avec pour but de me prendre une bonne douche. La fatigue se faisant un peu moins pesantes que la précédente soirée, j' entreprendrais après, de m' avancer dans mes leçons.

Je regardais la petite et la sonnerie du

micro-onde, nous fit sortir de nos pensées. Je regardais Bella qui me tendit le biberon, j'allais donné le biberon à la petite. Je souris doucement et la fit boire, doucement pour ne pas qu'elle s'étrangle, je souriais, je n'en revenait toujours pas, j'étais papa. Je caressais la joue de la petite d'un de mes doigts, tout en tenant le biberon. Je la fis ensuite rôter pour qu'elle puisse enfin aller se coucher. Cette petite princesse paraissait fatiguée. Je la déposais dans son berceau avant de la border, pas trop serrer. Je lui embrassais le front et la regardais s'endormir, attendant Bella

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