Miami me voilà ! Bonne ou mauvaise surprise ? [Lilly]

L'heure qui nous restait défilé et il fallait pas trop tarder sinon j'allais rater cet avion et Lilly avait déjà pris les choses en main étant donné qu'elle avait appelé un taxi qui nous emmèneraient directement à l'aeroport. Comment je le sais ? Logique. Un taxi klaxonna devant la grande maison des supers grands parents et ce taxi n'avait aps reçu l'ordre de venir tout seul alors quelqu'un l'avait bel et bien appelé et ça ne pouvait être que Lilly étant donné que je n'avait strictement rien fait. C'est déjà bien que j'ai pensé à ne pas trop tarder à cause de l'horaire alors il ne faut pas trop m'en demander. Et vu que le taxi était là, devant la porte, nous n'avions pas le choix. Nous devions y aller. Je pris mon sac et je sortis de la maison esuivis de Lilly. Je la laissa entrer dans le taxi et j'entra par la suite à l'intèrieur.Je ferma ma portière et hop nous étions partis ça y est. Diirection l'aeroport et la fin se sentais de plus en plus proche. Le trajet avait été plus silencieux même très silencieux. Je regardais une dernière fois le paysage de la ville de Miami que je quittais dans très peu de temps et comme je la reverrais plus il fallait bien que je look bien le paysage surtout que ma mère allait me psoer pleins de questions alors il fallait que je puisse y répondre. Un peu plus de dix minutes plus tard, nous arrivâmes à l'aéroport. Nous rentrâmes à l'intèrieur du grand bâtiment et mon vol n'avait aucun retard alors en gros il ne restait que simplepetite dix minutes avant que je ne partes..Magnifique !
Je m'assis sur une chaise qui était pas trop loin de nous et durant cinq longues minutes je ne dis vraiment rien mais alors rien du tout, je regardais mes mains sans rien dire. Je ne savais pas quoi dire. Les adieux ce n'était pas mon truc .. Du tout. Cinq minutes passèrent, puis six.. puis huit.. et la voix d'une femme se fit retentir en demandant aux voyageurs qui partaient de Beverly Hills à commencer à embarquer paarce que l'avion allait pas tarder à décoller. Et voilà c'était la fin.

- Je crois que c'est là qu'on se dit aurevoir..

Dis – je après m'être levé de la chaise et m'être approché de Lilly qui était debout juste à côtè. Je fis un petit sourire .. il fallait bien sourire tout de même, non?

Après exactement douze minutes dans le taxi, nous arrivâmes à l'aéroport qui était déjà rempli de voyageurs. Tous ces gens avec leurs valises et en train de courir pour ne pas louper leur avions ou pour enlacer la famille qui était venu les chercher, ça me donnait le tournis. Moi, j'allais devoir lui dire adieu et j'en avais vraiment pas envie après cette journée passée en sa compagnie. En entrant dans la grande bâtisse, je relevais instinctivement les yeux et je tombais sur une grosse horloge placé juste à côté du panneau d'affichage pour les vols. Son avion pour Beverly Hills n'était pas en retard, il ne restait plus que dix petites minutes à rester ensemble. Je soupirais et souffrais intérieurement puis alors qu'Alex s'asseyait sur une chaise, je restais debout, adossé à un panneau publicitaire juste à côté des chaises. De là où j'étais, je ne pouvais pas voir Alex puisque je m'étais mise dos à lui. Croisant mes bras sur ma poitrine, je me pinçais désespérement la lèvre, c'était signe de nervosité. Le temps passait et nous ne parlions toujours pas jusqu'à ce qu'une femme annonce l'avion d'Alex. Les voyageurs à destination de Beverly Hills devaient embarquer immédiatement. Je ravalais difficilement ma salive puis j'entendis une voix derrière moi, celle du beau brun qui me disait que c'était ici qu'on se disait au revoir. Il se posta ensuite devant moi avec un petit sourire mais de mon côté aucun sourire ne voulait se dessiner sur mes lèvres. Je ne savais pas quoi dire, c'était pas mon truc les adieu et c'était certainement pour ça que j'étais partie de Beverly Hills sans prévenir personne, même pas ma famille. Je baissais les yeux puis en entendant le nouvel appel de cette femme, je finissais par le regarder.

- Je ... TU ..

je soupirais

fais attention à toi et bonne chance pour le futur bébé

dis-je avec un mini sourire plein de tristesse.

Je n'avais trouvé rien d'autre à dire et pourtant si je le voulais, j'aurais pu déballer une fois de plus ce que j'avais sur le coeur mais c'était carrément impossible, j'étais déjà térrifiée, il m'abandonnait..

Après un trajet dès plus silencieux, nous arrivâmes à l'aéroport. «Trajet silencieux»?? C'était le moins qu'on puisse dire, aucun d'entre nous, n'avait pris la parole durant ces douzes minutes. Ni elle, ni moi. Pendant ces fameuses douzes minutes qui nous conduisaient jusqu'au lieu de départ, mon regard n'avait pas quitté la fenêtre du taxi où je regardais vaguement la ville. Il fallait bien que j'en profites car que je ne remettrais certainement plus les pieds à Miami. Enfin, je n'étais pas sûr de me souvenir de grand chose étant donné que je regardais sans vraiment regarder.. C'est ma mère qui allait me faire la peau si je lui racontais rien. Je verrais bien à ce moment là ce que je lui dirais.Là tout de suite, le taxi s'était arrêté devant l'aeroport. On sortis du véhicule et une fois que le chauffeur fut payé,on rentra dans le grand bâtiment. Il y avait pas mal de monde qui étaient plus ou moins pressé. Nous devions être les seuls à ne pas courir dans tout les sens afin de ne pas rater son vol. Et puis, je n'avais aucunes raisons de me presser étant donné que ce n'était pas encore l'heure, il n'y avait pas de retard mais il me rester encore dix minutes avant de partir cette fois – ci pour du bon..Je fis quelques mètres.. Je n'allais pas très loin, non, j'allais juste m'asseoir sur un des chaises en attendant que les dix minutes passent. Ce qui était très bizarre étant donné que la plupart des personnes normalement consitutées disent aurevoir aux personnes qui les ont accompagné, en l'occurence, Lilly. Mais, non. Je n'avais rien à dire. Du moins, rien de particulier, de spécial.. Huit minutes passèrent dans le calme le plus plat, entre nous deux, le reste de l'eroport était toujours aussi bruyant. Une voix se fit entendre dans l'enceinte de l'aeroport annonçant que tout les voyageurs pour Beverly Hills devaient embarquer.. Je soupira puis me leva de ma chaise en sortant pour la première fois depuis qu'on était arrivé, une simple phrase qui disait simplement que c'était là qu'on se disait aurevoir.. Non, sans deg ! Un lèger sourire s'afficha sur mon visage même si c'était pas franchement joyeux, on allait pas faire la tronche jusqu'à la dernière minutes,si ? Si on dirait bien, en tout cas Lilly n'avait pas franchement envie de sourire, elle avait même baissé la tête alors.. Du moins jusqu'à ce que la femme de l'accueil fit une deuxième annonce. Là, elle leva la tête vers moi avant de me dire de faire attention à moi et me souhaiter bonne chance pour le bébé, enfin futur bébé. Je fis unn hochement de tête..

- Merci.. Fait attention à toi aussi...C'était pas famex et très original comme phrase d'adieu mais j'avais jamais fait d'adieu alors..

Je lui déposa un baiser au coin des lèvres et en même temps une dernière annonce se fit entendre pourles retardataires. Là, je n'avais vraiment plus le choix.. Je la regarda une dernière fois en souriant avant de méloigner d'elle afin d'embarquer dans cet avion ..

C'était nos derniers moments ensembles et malgré ça, on n'avait rien à se dire. Nous restâmes plus que silencieux pendant que nous fûmes dans le taxi puis aussi dans l'aéroport. Pendant ce temps là, je regardais les gens autour de moi qui discutaient, se disaient au revoir ou s'enlaçaient pour se saluer. Alex et moi c'était carrément le contraire, on était chacun de notre côté et nous ne parlions pas du tout. Nous laissâmes passer le temps jusqu'à ce qu'une femme appelle les voyageurs à destination de Beverly Hills. L'avion allait bientôt decoller et Alex devait partir. Ce message me brisa littéralement le coeur et c'était peu dire, je vous assure. Malgré ça, je resta silencieuse alors que j'entendais la voix du beau brun derrière moi. Il vint ensuite se poster devant moi avec un petit sourire que je ne partageai pas du tout. C'était la derniere chose qui était dans mes capacités à cet instant même. Croisant les bras sur ma poitrine et baissant la tête, je ne savais pas quoi lui dire et pourtant si je le voulais, il y en avait des tonnes et des tonnes de choses à dire. Au deuxieme appel de la femme d'accueil, je relevais alors la tête, je ne tenais pas non plus à ce qu'il parte sans qu'on ai dit un mot. Alors tout bêtement, je lui disais de faire attention à lui puis je lui souhaitai bonne chance pour le futur bébé. J'étais encore déçue par le fait qu'il ai fait un enfant à Erin mais ma haine envers lui n'était plus aussi intense qu'auparavant. Cette petite journée passée avec lui m'avait beaucoup aidé mais il restait tout de même une pointe de déception puisque c'était tout de même ça qui me bloquait à aller vers lui. Et puis, il allait avoir un enfant avec une fille qu'il a déjà aimé alors cela ne m'aurait pas étonné qu'ils se retrouvent ensemble une deuxieme fois puisqu'ils allaient passer le plus clair de leurs temps ensemble. Ca me faisait peur tout ça alors autant prendre du recul et rester loin de toute ces histoires. Bref. A ma petite phrase d'adieu, il me répondit la même chose puis il s'approcha de moi pour me déposer un baiser au coin des lèvres. Je frissonnais au contact de sa bouche aussi proche de mes lèvres et je fermais les yeux face à ce geste si doux. Mes bras qui étaient auparavant croisé sur ma poitrine, était à présent balant de part et d'autre de mon corps. Je sortais alors de mes "rêves" lorsque la femme appella une ultime fois pour les retardataires. Je le regardais alors partir en prenant son sac et en me jetant un dernier regard accompagné d'un petit sourire. Je restais sans voix, j'étais figée parmis la foule et Alex n'était plus à portée de vue. Je finissais par "m'écrouler" sur la chaise où Alex s'était assit ultérieurement. Je me sentais vide et bien que je sois triste aucune larmes ne voulait couler. Le regard perdu, je restais pendant plus d'une heure et demie assise sur ce même siège. Je n'avais pas bougé d'un poil, j'avais mal comme jamais et je finissais enfin par me lever pour rentrer chez mes grands-parents, à pied. Arrivée à destination, je trouvais la villa vide de présence, je ne m'étais jamais sentie aussi seule de ma vie. J'avais finit par passer le reste de ma journée sur le canapé du salon et les jours passèrent, je ne mangeais presque plus, ma souffrance augmentait de plus en plus et mes grands-parents étaient des plus inquiets. Il fallait trouver une solution.

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