Théâtre réputé mondialement de Beverly Hills • ADEN B.

La vie, le plus lourd fardeau qu' il m' est été demandée de supporter, à présent. Remplie de souffrance, elle en devenait presque invivable. Je reposai juste mes esprits sur les trois êtres qui restaient proches de moi: Arizona, Adonis & Alessio. Les trois A. de mon existence ou plutôt devrais-je dire quatre...Si Aden n' était pas sur le point de me quitter. Je secouais frénétiquement la tête à cette pensée et portai toute mon attention à ce long miroir, dans lequel ma silhouette menue et nue se reflètait. Je sortais tout juste de la douche et j' aimais observer chaques parcelles de mon corps, afin d' en déceler un défaut, si nombreux à mes yeux. Après ces longues minutes de contemplation, je m' accoutrai de sous vêtements élégants, coquins, mignons comme je les aimais...Et commes les garçons les aimait. Bien sûr quand je pensais à garçon, je nommais sans hésitation Aden & Adonis. Les seuls hommes qui avaient eu le privilège de m' observer, nue. Je coiffai longuement mes cheveux blond jusqu' à ce qu' ils en deviennent doux et soyeux. Je les nouai en un chignon mêlé à la perfection et soutenu par des baguettes de coloris bleu-nuits, s' harmonisant avec ma robe des plus légères à travers lesquels on pourrait distingué mes formes alléchantes mais aussi mes sous-vêtements. Cela avait été fait exprès par le metteur en scène, qui voulait exprimé la légèreté à travers nos tenues.

La boule dans le ventre, j' avais une boule atroce dans le ventre, à m' en couper la respiration. Un stress abominable me submergeait l' esprit, et, comme d' habitude, je fermai les yeux pour essayer de m' évader un peu....De prendre du recul et d' évacuer le stress constant qui m' envahissait. De plus, je lui avais demandé à LUI, de faire parti du public. Ce qui avait été assez étonnant de ma part, car je n' aurais jamais eu le courage de prendre cette initiative avant. Les proches qui me regardaient devait le mériter, et Aden était une des seules personnes qui en avait l' autorisation. Il le méritait plus que quiconque.

Allongée sur mon lit, je fus finalement sortie de ma rêverie, aux vibrements incessants de mon portable. Je m' empressai de répondre, à la vue du prénom de l' interlocuteur. Amelya, une de mes partenaires de ballet, et j' espèrais qu' elle avait de bonnes nouvelles à m' annoncer !

BELLA • Allô, Amelya, qu' est ce qu' il y a ?
AMELYA • Vicky s' est tordue la cheville en répètant et vu que tu es la seule à connaître toute la pièce par coeur..
BELLA • Tu te fous de moi, Amy ? Je peux pas !
AMEYLA • Si tu peux, viens maintenant.

Je m' emparai de mes derniers effets personnels, enfilai une simple robe et ne prenais pas le temps de me maquiller. Tout allait se refaire sur place de toute manière. Je dévalai quatres à quatres les escaliers lorsque je fus stoppée dans mon élan par Adonis, les bras croisés sur ma poitrine, un sourire tendre sur les lèvres. Je sentis dans son regard de l' étonnement à l' idée de me voir sortir. Je l' embrassai tendrement et pris la parole pour lui expliquer les circonstances sans pour autant lui dévoiler que j' allais à mon ballet.

BELLA • Je sors avec des amies pour me changer les idées..
ADONIS • D' accord, appelles-moi.

Il m' adressa un énième baiser en guise d' au revoir puis je quittai la villa, au pas de course. Dans les environs de dix-neuf heures, j' arrivai dans les coulisses, grouillant de monde. L' agitation était déjà bien présente dans les lieux, et j' aimais voir que tout le monde était au travail. Ce ballet, ce n' était pas de la gnan-gnan. Un jury allait se permettre d' élire la meilleure danseuse, et une remise de prix se ferait à la fin. Les techniciens se frayaient un chemin à travers la foule de danseuses, et la chorégraphe entamait déjà une répétition générale. Lorsqu' elle m' aperçut, elle accourut jusqu' à moi et me poussa jusqu' au coiffeuse, maquilleuse et styliste, m' affirmant qu' elle n' attendait plus que moi. Je m' empressai de me changer, de me faire maquiller et une coiffeuse se chargea de refaire mon chignon. J' étais vêtue d' une sorte de nuisette, en soie noire transparente, qui laissait filtrer mes sous vêtements bleus nuits, spécialement harmonisé avec le tout. Mes collants étaient d' un tissus transparents, si fin que l' on aurait cru que je n' en portais guère. Lorsque je fus totalement prête, je pénétrai sur la scène, d' un noir d' encre, s' harmonisant à merveille avec ma tenue. J' étais le centre de la scène, et durant tout le ballet qui allait duré trois heures, j' allais être un des centres d' intêret, étant un peu plus prisé par le jury. Je te déteste Amelya Storm. Les répétitions s' achevèrent à 20h30. Le ballet débutait à 20h50, et quelques spectateurs arrivaient déjà. J' étais dans un petit coin des coulisses lorsque la chorégraphe, Lola, vint à ma rencontre. Elle me prit les mains et plongea son regard dans le mien.

LOLA • Tu es un de mes meilleurs atouts, Bella. Tu connaîs ce ballet sur le bout de tes doigts, je ne vois pas pourquoi, tu n' y arriverais pas.
BELLA • C' est vrai. J' y arriverais, je vous le promet, Lola.
LOLA • C' est bon à savoir. Ton travail paiera, et j' ai déjà parlé de toi au jury.
BELLA • Merci beaucoup..

Elle m' adressa un tendre baiser sur la joue, sans pour autant tâcher le maquillage puis me quitta et je jetai un coup d' oeil à travers une parcelle du long rideau noir ouverte. Il n' était pas encore présent mais il m' avait fait la promesse d' être présent. Je le croyais. Thème de la soirée: La séduction. Je devais représenté la femme fatale par excellence, l' envie, le désir, le sexe, tout à la fois. Cela ne relevait pas spécialement du challenge, vu que j' avais ça dans la peau, mais Aden allait être mon plus grand jury..Et je redoutais la fin, où il me donnerait sûrement son avis..

J'étais d'autant plus anxieux d'aller la voir, je regardais le journal à la page des spectacle annoncé ce soir, le thème de son ballet était la séduction, l' envie, le désir, le sexe, tout à la fois, j'en étais certain à présent, Bella McPherson voulait ma mort. Ma mère rentrait avec Matthew lorsqu'elle me regarda en haussant un sourcil. Matthew croisa les bras pendant que ma mère faisait le tour de la maison, je savais exactement ce qu'elle cherchait, ou plutôt, qui elle cherchait. Je soupirais et lui attrapa délicatement le bras tandis qu'elle était dans le salon. Je baissais la tête et relevais le regard, ma mère allait encore me faire une morale monstrueuse et je ne doutais pas que c'était pour mon bien. Matthew restait là, attendant que l'un de nous parle et je me décidais enfin

ADEN_ Pas la peine de chercher maman, j'ai quitté Maxin.
IZZIE_ Voyons Aden, pourquoi donc as-tu fais ça ?
ADEN_ Parce que je n'avais aucuns sentiments pour elle maman, mon cœur appartient à Bella, qu'elle fasse ce qu'elle en veux. Puis Maxin avait pris les choses beaucoup trop à cœur
MATTHEW_ Aden, ne te torture pas ainsi, tu restera toujours comme mon fils, alors c'est un conseil, refais ta vie.

Refaire ma vie, il en avait du toupet lui, j'aimais Matthew comme mon propre père, bien que mon véritable père n'avait que négligence et haine de ma part, disons nous qu'il avait pris la place d'un père responsable et attentionné, celui que je n'avais jamais eu pendant dix-huit années, mais son conseil m'arracha un grognement. En l'espace de quelques mois, Matthew & ma mère avait brisé mon bonheur à l'instar du leur. Ils avaient déclencher la machine qui m'avait fait atterrir dans cette situation, je baissai la tête, baissais la garde et partit dans la salle de bain afin d'y prendre une douche, laissant l'eau chaude détendre mes muscles.

Plus d'une heure plus tard, je sortais enfin de l'appartement, parfumé, habillé d'une chemise de smoking, une cravate, très mal attachée, et d'un jeans et basket, j'avais réellement envie de me démarquer et ne pas ressembler à ces gosses de riches & leurs parents, allant admirer des ballerines & leur éternelle grâce. Mon cœur ne battait que pour une seule et je décidais de passer chez un fleuriste, seul moi savait les fleurs préférées de Bella, ou peut-être Adonis maintenant, mais Bella n'aimait pas les cadeaux, elle trouvait toujours que nous nous ruinions à la gâtée, c'était pour ça qu'elle ne nous disait jamais rien sur ses goûts. Pourtant je savais que ses fleurs favorites étaient les roses blanches, elle en avait commander pour notre mariage.

Je regardais ma montre, il était bientôt l'heure mais j'avais le temps de faire ma petite affaire urgente, en tout cas, elle était essentielle avant la fin du ballet. Regardant le fleuriste je lui demandais le timing pour la livraison, car ma commande était plus que spéciale. Je finissais par écrite une petite carte, spécifiant bien que ce bouquet devait être mit en évidence sur la table de maquillage dans la loge de Bella McPherson.

J'arrivais enfin au théâtre et donnait mon nom, à ma surprise, Bella avait eu le temps de me mettre sur la liste des VIP, pour la première fois, elle me surprit dans ce domaine. On me conduit galamment à ma place initiale et je m'assis, attendant que le rideaux ce lève. D'une oreille discrète j'écoutais les conversations de ces bourgeois

BOURGEOIS 1_ Il paraitrait qu'il change de vedette à la dernière minutes. La danseuse principale se serait fouler la cheville
BOURGEOIS 2_
Et qui remplacera le premier rôle de ce ballet ?
BOURGEOIS 1_ La magnifique Bella Marylin McPherson, une talentueuse danseuse.

Mon cœur s'accéléra à l'entente de cette nouvelle, Bella allait danser comme premier rôle, je me demandais qui angoissait le plus à présent, elle où moi. Il était bien évidemment trop tard pour faire marche arrière, les lumières venaient de s'éteindre et le rideau se levait, tendit que les projecteur s'allumaient.

Trois heures passèrent et j'eus l'impression de ne l'avoir vu que trois malheureuses minutes. Je demandais aux agents de sécurité si je pouvais passer dans les coulisses, donnant mon nom. Ils me laissèrent passer sans broncher et mon cœur se déchirait peu à peu face à leurs chuchotements

AGENT 1_ C'est l'ex fiancé de Bella McPherson, le pauvre, il devait être détruit
AGENT 2_ Je croyais que melle McPherson n'autorisait aucun proche à voir son spectacle
AGENT 1_ Voyons Jules, réfléchis, Cet homme est détruit, elle sort avec un autre homme, c'était sa façon à elle de lui dire Adieu. Ne sous-estime jamais Bella McPherson, cette fille est splendide.

Dans la loge de Bella se trouvait ma commande, des centaines de roses blanches en bouquet dispersée de façon élégante dans la pièce et seul un bouquet posé sur la table de maquillage, comportant une carte portant mon écriture

CARTE_ A toi mon amour de toujours, puisses-tu être heureuse avec Adonis ainsi qu'avec notre fille Arizona. En espérant que cette attention ne te fasse penser à un adieu, puisqu'il ne s'agit qu'un au revoir, du moins je l'espère. Je t'aimais, je t'aime & t'aimerais toujours Bella Marylin McPherson
Aden Becker

J'étais présentement à l'encadrement de la pièce, Bella était dos à moi, la carte en mains, je n'avais point vu sa réaction face à la découverte des bouquets, mais je l'avais admirer lire mon petit mots. Je me redressais doucement, m'épaulant toujours à l'encadrement, les mains dans les poches de ma veste, je veux d'ailleurs surpris de sentir l'écrin que j'avais posé il y a des mois, cette veste était restée dans une placard, au propre, j'avais ranger la bague de fiançailles de Bella, lorsqu'elle avait décidé de ne plus la porter. Je me ressaisissais, Bella n'ayant toujours pas remarqué ma présence

ADEN_ Cela te plait ?

LOLA • Bella, ma Bella. Tu les a tous incroyablement ébahis. Le vote du jury ne risque pas d' être étonnant, ma belle.
BELLA • Merci.

BELLA • C' est magnifique..C' est tellement gentil. Tu me connaîs par coeur.

BELLA • Promets moi de m' envoyer une lettre de partout où tu iras...

Je la vis sursauter au simple son de ma voix, elle ne s'attendait pas à me voir ici, et pourtant je m'y sentais obligé, Bella était comme une drogue pour moi, elle m'attirait sans cesse et je ne touchais jamais le fond, parce qu'elle était à la fois celle qui me faisait perdre pied, mais était mon remède miracle contre toutes les maladies de la terre et bien plus encore. Elle se retourna vivement et s'approcha de moi avant de m'enlacer, m'adressant un baiser au coin des lèvres. J'étais tellement gentil, tel était ses mots, douloureux et bons à la fois, je souffrais légèrement de ses mots puisqu'il avait changer en l'espace de quelques mois, j'étais tellement gentil, auparavant elle m'aurait défini comme adorable où le petit ami idéal. A présent j'étais gentil, et la part positive, c'était que, ma gentillesse la rendait heureuse, je la connaissais par cœur & cela ne nous déplaisait pas.

Elle dessina le contour de mes lèvres avant de m'embrasser longuement, je me sentis tous d'un coup revivre, elle était là, tant pis pour Adonis, on s'en foutait, on était là, l'un avait besoin de l'autre et nous nous aimions, car j'étais sûr & certains qu'elle m'aimait encore, quoi qu'il advienne. Bella passa ses mains dans mon smoking et je ne voyais aucun geste qui pourrait signifier l'envie d'un acte sexuelle, juste le toucher, la sensation de se sentir l'un près de l'autre, une fois encore. Je me détachais d'elle afin de reprendre lentement de l'air, plongeant mon regard dans le sien en écoutant ses paroles. Une lettre, des centaines voulait-elle dire, chaque jours je lui en enverrais une. De partout, je voyagerais, cherchant la parle rare, avec dans chaque destinations, le but de reconquérir la femme que j'aime, chaque culture m'apporterais un atout.

ADEN_ Je te le promets mon amour, mais avant..

Je retirais de ma poche l'écrin que j'avais subitement retrouvé il y a quelque minute, même si je savais qu'elle ne l'accepterais pas, je voulais lui laisser la bague qui lui était due. Ce diamant était à elle & elle seule, et même si je trouvais une autre femme, cette bague ne lui reviendrait jamais de droit, puisque je m'étais promis de la donner à la première femme que j'aimais, pour qui je serais prêt à tout. J'ouvris la petite boîte de velours, ne prenant pas la peine de m'agenouiller, après tous, je ne considérait plus vraiment comme un engagement, Bella était avec Adonis, je ne pouvais me permettre de la demander en mariage une énième fois.

ADEN_ Je ne sais pas si tu te souviens de cette bague, c'est celle que je t'ai offerte à Paris, Celle où je t'ai demandé en mariage dans ta langue natale, l'italien. J'aimerai te dire que je te demande une nouvelle fois en mariage, et pourtant j'ai tellement peur d'un refus de ta part que je ne préfère pas. Je te demande juste de la garder, peut-être pas de la porter, seule toi peut le décider. Mais de la garder prêt de toi et la regarder à chaque fois que je te manquerai, car elle a été faîte pour toi, aucune femme n'a le droit de la porter, aucune femme n'est aussi belle pour se le permettre d'ailleurs. Garde ce souvenir de toute notre histoire, ainsi que les autres qui sont restés dans ton cœur et ta mémoire... Je t'écrirais tous les jours, ne penserais qu'à toi, et lorsque je reviendrais, je me foutrai bien de si tu es avec Adonis ou même seule, je te ferais l'amour, et ce sera la plus longue et la plus belle nuit de ta vie Bella je te le promets.

Sur ces derniers mots, je passais ma main dans sa nuque, l'attirant vers moi, mon nez frottait contre le sien jusqu'à ce que nos lèvres se touchent. Je prolongeais le baiser, je partais certes, mais pour revenir plus fort, et je voulais qu'elle ne souffre pas de cette distance, car elle pouvait être sûr à présent, que je ne l'oublierai pas, qu'elle faisait partie de moi, qu'elle était une personne essentiel à ma survie.

ADEN_ Je t'aime Bella Marylin McPherson, pour moi tu es et restera la seule...

Il me promettait solennellement de m' envoyer une lettre partout où il irait, et je le croyais. J' attendrais chacunes de ses lettres, et m' empresserais de lui répondre. Nous nous avouerions notre amour à travers des mots, des beaux mots..De belles lettres..Qui combleraient mon manque de lui...Si je le pouvais réellement, je l' aurais retenu, mais je voulais qu' il aille mieux, qu' il ne soit pas bouffer par l' amour que je portais pour Adonis, même si sûrement moins puissant que celui que je portais pour Aden. Comme je l' avais toujours pensé l' amour, ça ne se travaillait pas, ça se renforçait tout seul, en fonction des péripéties de ta vie, des êtres que tu rencontrais, bon ou mauvais. Nos lèvres finirent par se détacher tandis que je plongeai mon regard émeraude, dessiné d' un doux maquillage, dans le sien. Il sortit de sa poche, un écrin..Mais pas n' importe quel écrin...Cette petite boîte de velours était gravé dans mon esprit depuis notre tout premier séjour commun dans la somptueuse ville qu' Paris. Aden m' avait demandé en mariage, dans ma langue natale, à mon plus grand plaisir..Lorsque je me remémorai cet évènement, s' engendraient dans ma tête toutes les autres demandes que m' avaient faites mon compagnon. Je les avais toutes acceptées, mais elles avaient toutes été impossibles, ou du moins..innacessibles par l' arrivée de problèmes innatendus...En fait, je pense que je ne m' étais jamais sentie prête à m' accoupler, et ces difficultés arrivaient à point nommés, élargissant mon temps d' adaptation à la nouvelle. Aden ouvrit délicatement l' étui, laissant apparaître une somptueuse bague, ou du moins LA bague, la grande et l' unique, qui était sencée officialisée notre relation. Mon regard ébahi virevolta du bijou à Aden, comme ci je n' arrivais pas à y croire, que je n' étais pas à la hauteur. Je l' avais tant fait souffrir...

A mes yeux, il devait remettre cette bague à la femme qui saurait vraiment le faire sourire, qui ne le quitterait pas pour rien, qui ne fuierait pas ses responsabilités, et qui assumeraient ce qu' elle est. Tout ce que je n' étais pas quoi. Pourtant Aden avait toujours semblé être attiré par ce comportement, il avait des tendances de surprotection très fréquentes avec moi, et ce genre d' attention me faisait fondre sur place. Avec Aden, j' avais la sensation d' être aimée, et pas que pour mon corps, pour ce que j' étais, et resterais. Le monologue qu' il m' adressa par la suite, me fit plus que rougir. J' étais touchée, prête à couler. Il m' avait eut. Il avait les mots pour me destabiliser, et en même temps me détruire...J' allais, chaques jours, attendre son retour, scrutant la fenêtre de ma villa, désirant la seconde où il passerait le seuil de la porte, me prendrais dans ses bras et m' embrasserais longuement. Je lui dévoilerais l' amour si puissant que je lui portais, lui confesserais qu' il m' avait manqué...

La plus longue et la plus belle nuit de ma vie...Lorsque nous faisions l' amour, nous étions comme déconnectés de ce Monde...Seulement le prénom d' Aden résonnait dans ma tête, tel un écho. Nos ébats fougueux, passionés, je n' étais obnubilée que par ça, et par le corps bouillant d' Aden contre le mien. Ses douces lèvres contre ma peau désireuses de ses baisers, mes mains enfourchant son cuir chevelu au reflet cuivré. L' extase, faire l' amour avec Aden était mieux que tout et les sensations que j' éprouvais étaient uniques, indéfinissables.

La main de mon partenaire vint dessiné ma nuque puis il m' attira contre lui et m' adressa un doux baiser, nos nez l' un contre l' autre. Cela m' arracha un sourire, tandis que je prolongeai, à mon tour, ce baiser que je désirais, et appréciais. Je pus ressentir un bon nombre d' émotion à travers cette embrassade unique..Il reviendrait, à présent, j' en étais persuadée.

BELLA • Moi aussi, Aden. N' en doutes jamais.

Je me contentai seulement de frotter d' un geste tout mignon nos nez lorsqu' Amelya toqua à la porte. Je me détachai d' Aden avant d' ouvrir. Ma partenaire m' invita à rejoindre les autres danseurs pour la remise du prix fatidique. Je me plaçai aux côtés de toute la troupe, et jetai un regard à ma bague. Oui car je l' avais enfilé. Si il fallait que je la regarde lorsque je pensais à Aden, alors mon regard ne serait reposé que sur elle..Bref. Je me retrouvai au bout de la longue file que les danseurs avaient constitué. Le public était encore présent dans le théâtre et je sentis mon coeur battre à une cadence agitée dans ma cage thoracique. D' après les dires d' un membres principal du jury, ils avaient fini de délibérer. Je tenais fermement la main d' Amelya qui stressait autant que moi. Le regard plongé dans le fin fond de la pièce, je ne réagissais qu' à la prononciation de mon prénom, puis des applaudissements. Le juré principal, mais aussi directeur d' une prestigieuse école de danse classique, s' approcha de moi un énorme bouquet de fleur enveloppé dans un film bleu nuit, en hommage à ma tenue resplendissante. Il portait aussi à son autre main, une coupe, une somptueuse coupe. Une victoire, une victoire qui m' apporterait sûrement beaucoup en notoriété, et qui m' aiderait à prendre confiance en moi. Je pris chaques présents, les larmes aux yeux par la joie que me procurait cet unique instant triomphant. Des acclamations de mes partenaires, des compliments, j' étais comblée. A vrai dire, même si Lola m' avait prévenu, je ne m' y étais pas attendue..

JURE FEMININ 1 • Tu étais parfaite, Bella. Comment te décrire la sensation unique qui m' a traversé lorsque tu as faite cette pirouette suivit d' un porté qui m' a valu un mois dans le plâtre ! (Sourire)
BELLA • Je ne pourrais pas dire que ça a été simple..J' en ai bavé, de plus, je ne devais pas avoir un rôle si important dans ce ballet..
JURE FEMININ 1 • Oui, mais c' était bien plus plaisant de te voir toi que, Vicky. Ton talent est unique, révèlateur de perspicacité et de bonne volonté. Ce prix, tu le mérites.

Je remerciai la dame d' un large sourire puis me fis abordé par d' autres membres du public, avec l' envie d' en apprendre un peu plus sur mon parcours de classiques. J' aurais voulu les quitter pour rejoindre Aden, passés nos derniers moments ensembles mais les gens semblaient vraiment interéssé par mon parcours, à mon plus grand désarroi. Je détestais conter ma vie, elle n' était pas passionante.

Je savais qu'elle m'aimait, c'était l'essentiel pour moi, je devais savoir si elle m'aimait toujours. Bella frotta tendrement nos nez l'un contre l'autre, geste qui fut coupé par l'arrivée d'Amelya, la partenaire de ma chérie. Celle-ci invita Bella en s'excusant de nous avoir dérangé, je savais que par la suite, s'en suivrait de nombreuses embrassades, des félicitations et Bella conterait sa carrière de ballerine, ce qu'elle n'aimait pas faire. Pour moi, Bella McPherson avait ébloui le jury, tout comme elle m'avait ébloui.

Un juge féminin vint à la rencontre de Bella, qui ne s'attendait pas à une telle récompense, pourtant j'en étais plus que certain, cette femme se sous-estimait sans cesse, plus rien n'existait autour d'elle lorsqu'elle dansait, c'est alors que je me remémorait Paris, son petit cours de danse donner à Jude, Jude...Elle nous manquait assez, malgré les erreurs qu'elle ai pu faire, elle restera dans notre âmes, cette femme toujours prête à faire la fête, délirante, cette femme qui me faisait de l'œil lorsque Bella avait le dos tourner, Jude, que je déconcentrait pendant son cours de danse puisque j'étais présent, plus beau que jamais.

Dans la soirée, je regardais Bella se faire accoster par plusieurs bourgeois, certains utilisait la flatterie, ça me répugnais. Je marchais gentiment vers l'être aimé et me plaçais à côté d'elle, attrapant délicatement sa taille alors qu'une fois de plus un vieux bourgeois lui adressait la parole. Je le laissais terminer sa petite flatterie

BOURGEOIS_ Oh Mademoiselle McPherson, si je n'avais pas une femme, je vous épouserais. Votre charme m'a frappé en plein cœur...
ADEN_ Excusez mon impolitesse, mais puis-je vous emprunter melle McPherson un instant ?
BOURGEOIS_ Faîtes donc...

Je partais donc accompagné de Belle lorsque j'entendis la femme de celui-ci faire une remarque sur ma tenue, moi qui portais une jeans, je devais drôlement me faire remarqué, j'éclatais ensuite de rire lorsque j'entendis à nouveau celle-ci faire la morale à son mari suite à la flatterie adressée à Bella.

Parlant d'elle, nous étions à présent dans un coin tranquille, ou plutôt une pièce à l'abri des autres, je m'en foutais une fois de plus de savoir si les autres la cherchaient, je voulais être avec elle. Je me dirigeais vers la chaine-hifi et passait la chanson : Everybody's got to learn sometime - Korgis. J'attrapais une fois de plus ses hanches délicatement avant de me mettre à danser.

Mon front ce posa contre le sien, j'avais les yeux fermés et mes lèvres cherchèrent celle de Bella afin de l'embrasser une fois encore la femme de ma vie, celle que j'aimais. Je savais que je ne partirai pas bien longtemps, Bella me manquerait trop. Je caressais la joue de cette femme, son visage que je voyais sans cesse.

ADEN_ Embrasse Arizona de ma part. Parle de moi chaque jours, lis lui mes lettres si tu le désir, car je parlerai d'elle.

Le début de la soirée s' annonçait des plus ennuyeux. Le public venait en masse à la recherche de la troupe, avec pour but d' en apprendre un peu plus sur nos parcours, communs ou respectifs. Bien sûr, en tant que grande gagnante, je fus un peu plus prisée que les autres. Je ne pouvais m' empêcher de me demander comment les choses se seraient déroulées si Vicky avait été présente...Si elle aurait eu ce somptueux trophée, et qu' elle aurait été fraîchement félicité par chaques membres du Jury. Voilà, un sujet qui m' évitait de parler de ma vie. Lorsque les gens voulaient en apprendre un peu plus sur moi, j' abordais le sujet de Vicky, ventant ses mérites et affirmant qu' elle était bien plus gracieuse et élégante que moi. Les spectateurs semblaient me croire et en demandaient beaucoup plus sur Vicky, à ma plus grande aisance, car même si je ne connaissais pas la jeune ballerine personnellement, je pouvais confirmer son potentiel.

De jeunes bourgeois vinrent m' approcher, lorsqu' une remarque de l' un d' entre eux, m' arracha un sourire à la fois amusé et surpris. Il avouait, sans gêne, que si il n' avait pas eu de femme, alors il m' aurait épousé et tout cela, en présence de sa tendre femme qui l' épaulait. Je me retins de rire à sa mine déconfite, complètement ébahie par le comportement de son mari. Cela ne présageait rien de bon et heureusement pour moi, Aden m' écarta de toutes altercations en glissant ses douces mains contre mes hanches sveltes, m' attirant un peu plus contre lui. Il demanda poliment la permission à la personne face à moi de me retirer de la conversation. Toujours aussi galant Aden, alors qu' il n' avait même pas besoin de demander, il était comme d' habitude, mon sauveur, il me libérait des discussions monotones et m' évitait l' ennui mortel.

En l' espace de quelques minutes, nous nous retrouvâmes dans un petit coin reculé du théâtre, les lumières tamisées offraient un aspect romantique à la pièce, mais je n' avais aucunement conscience des intentions d' Aden. Il s' approcha de la chaîne hifi, et l' alluma. La musique qui s' entama était une de mes préférées, Everybody's got to learn sometime de The Korgis. Elle me rappellait mes années collèges..Lorsque j' avais participé à un bal pour la première fois de ma vie et que j' avais dansé avec le premier garçon pour lequel j' éprouvais des sentiments. Je devais avoir 13 ans, et la vie était tellement plus facile. J' étais insouciante, dévergondée, dépourvue de responsabilités. Tout était tellement mieux, je n' avais pas à affronter la dure réalité de la vie. Les mains d' Aden finirent par venir dessiner ma taille avec délicatesse.

Front contre front, nous dansions, emportés par la douce chanson, révèlateur d' un amour frais et constant. Mes doigts caressaient tendrement les épaules de mon partenaire, jusqu' à son cou, puis ses joues et ses lèvres qui vinrent se mêler au mienne dans un baiser long et adulé. Aussi facile soit-il, je réussis, à m' évader dans un monde unique, différent, dans lequel paix et amour règnaient en maître, en clair pas notre monde habituel. Je fus ramenée sur Terre, lorsque Aden porta sa main à ma joue dans un élan de tendresse. J' ouvris timidement les paupières et approuvai sa demande d' un sourire à la fois triste et émotif. Je redressais légèrement la tête, croisant son regard doré qui m' arracha des frissons uniques. Quelques larmes perlèrent calmement contre mes joues, je n' allais plus avoir le privilège de voir ces pupilles durant de longs jours qui me paraîtrait, réellement, une éternité. C' était comme un besoin, qui rendait mes jours bien plus beaux. Croisée ces yeux doux, tendres, dans lesquels je revoyais défilé notre histoire..Notre idylle encore inachevée dans mon coeur...Il allait me manquer, tellement me manquer..L' amour que j' éprouvais pour lui était si puissant, indéfinissablement beau.

BELLA • D' accord...Tu feras attention à toi ? Partout où tu iras, tu penseras à moi ?

Mon regard se posa sur la bague que je portais à mon annulaire, signe de l' amour que je portais à Aden..Elle était si belle et exprimai tant de choses.

BELLA • En échange, je te fais le serment de porter cette bague jour et nuit, et de la chérir comme je chérirais notre fille..Je t' attendrais, Aden, je te le promet.

Je la regardais et ses larmes m'arrachèrent un frisson, je détestais la voir pleurer, il ne fallait pas qu'elle pleure, elle savait pourtant que si elle le désirait, elle n'avait qu'à me dire ces quelques petits mots : " Ne pars pas". D'un côté, j'avais temps envie qu'elle me les disent, et si elle ne le faisait pas, elle pouvait très bien me demander de revenir, juste une phrase et je repartait pour Beverly Hills. J'étais dépendant d'elle, lui obéissais au doigt & à l'œil.

La musique nous apaisait tous les deux et j'effaçais les larmes qui perlaient le long de ses joues, je plongeais mon regard dans le sien. Elle m'attendrait, je revivais soudainement, elle était vraiment la femme la plus merveilleuse de tout les temps, je fini par souffler contre ses lèvres charnues, celles que j'aimais tant

ADEN_ Tu n'as qu'à me dire une petite phrase pour que je reste près de toi Bella, une seule, et si tu me laisse partir, tu n'aura qu'à me demander de revenir, je me dépêcherai, reviendrais en courant, le plus vite possible, tu es la femme de ma vie & je ne veux pas te perdre.

Une nouvelle fois, je posais mes lèvres sur les siennes tout en dansant lentement, je voulais que ce moment ne s'arrête jamais, qu'il dure toute une éternité, rien que nous deux, sur la piste de danse dans un théâtre. Le monde n'existait plus, je lui pris la main et l'emmenais vers le coin de la pièce, deux chaises était installées, je n'avais pourtant rien prévu. Mon sac était là, ça par contre, je l'avais déposé en découvrant l'endroit il y avait quelques minutes seulement. Nous nous installâmes et je sortais un album photo de mon sac de voyage.

ADEN_ Prend le, je l'ai fais faire deux fois, toute nos photo, avant la naissance d'Arizona, la première photo prise par ma mère alors que nous n'étions pas encore ensemble, il y a plusieurs photo d'Arizona aussi, ta première échographie, ainsi que les autres. C'est notre histoire, et nous avons chacun le souvenirs l'un de l'autre. Il y a un cadeau à l'intérieur, mais je veux que tu le regarde quand je partirai, mon train démarre bientôt, et je vais devoir y aller.

Je lui souris et l'embrassais, là, j'avais tous prévu, si elle le désirait, il y avait deux billet de train, mon train n'était seulement que dans une heure, Bella avait le temps de rentrer, regarder l'album, ranger ses affaires ainsi que celle d'Arizona et venir à la gare, je l'attendrais, si elle ne venait pas, je comprendrais, je savais qu'elle n'en aurait pas eu le courage et qu'elle m'attendrait. Je lui adressais un dernier baiser avant de me lever, ne sachant pas comment partir, je ne voulais pas lui faire de la peine

Trois mots, le conduiraient à rester à mes côtés, mais le conduiraient aussi à sa perte définitive...Le laisser voir mon amour pour Adonis, serait égoïste de ma part. De plus, je ne voulais pas qu' il souffre...Alors la séparation était peut-être le meilleur moyen d' entretenir un bonheur minime, mais plaisant. La blessure s' atténuerait sûrement en fonction des longues journées l' un sans l' autre...Du moins, j' essayais de m' en persuader car ces douleurs là n' étaient pas du genre à s' adoucir en l' espace de quelques jours. Je me rendais peu à peu compte de la cruauté que la vie nous offrait, enfin, le verbe " offrir " n' était pas le meilleur a employer, vu les circonstances. Ce que je m' apprêtai à faire, n' était pas une erreur qui m' aiderait à être plus forte, non, elle allait me détruire, car je n' allais pas lui prononcer les mots magiques qui nous réjouiraient tous deux, à croire que j' aimais accroître nos souffrances respectives. Moi sans lui, je n' étais plus rien, n' étais qu' un corps vide d' âme.

Mes larmes finirent par cesser de couler, face au baiser qu' Aden m' adressait. Nous continuâmes de danser durant quelques autres minutes avant qu' Aden ne prenne ma main et m' emmène dans un coin de la pièce, constitué de deux sièges, et d' un sac. Je m' asseyai sur une des chaises de loges et scrutai du coin de l' oeil l' album que sortit Aden de son sac. La curiosité s' empara très vite de mon esprit, lorsqu' il me demanda de ne l' ouvrir que lorsque je serais seule, du moins qu' il serait parti.. Des photos, pourquoi voulait-il me cacher des photos ? Il ne tarda pas à m' avouer qu' il y avait un cadeau dissimulé dans l' album. C' était presque de la torture de ne pas me dévoiler le contenu du cadeau, ou même un minime indice..Je plongeai mon regard à la fois confus et tendre dans le sien avant que mes lèvres ne croisent les siennes et qu' il se lève.

Son train...Il allait me quitter dans quelques heures...Je pris une brève respiration et me redressai tout comme lui. A vrai dire, il n' avait pas l' air de savoir comment s' y prendre et moi non plus. Je me détachai en totalité de lui et l' observai quitter la pièce. Quelques secondes s' écoulèrent avant que je ne fasse quelques pas et le retienne. Mes mains dessinèrent lentement le visage de mon dulciné jusqu' à son cou, ses épaules puis son torse sur lequel j' attardais mes caresses. je voulais être la dernière personne à avoir le privilège de toucher ce cadeau du ciel, et il allait être le dernier à pouvoir profiter du mien. Mes doigts continuèrent leur route jusqu' au hanche d' Aden que j' enroulai dans un élan de tendresse. J' attirai un peu plus sa silhouette contre la mienne tout en le plaquant contre un des murs adjacents et mêlai mes lèvres à sa peau tiède, parfumée d' un arôme unique, de vanille, comme je l' aimais. Ma bouche avide de son enveloppe charnelle..Je laissai mes lèvres vagabondées sur chaques parcelles de son cou que je pus apercevoir, c' était à la fois plaisant et excitant. Mais je voulais qu' il garde un flagrant souvenir de mes baisers uniques. Ce genre de réaction était assez spontanée de ma part, et je prenais le risque de faire rater son train à Aden, mais je ne pouvais pas me permettre de le laisser partir ainsi, avec tant de banalité, il méritait tellement plus. Je finis par prendre les mains de mon partenaire et les glissai sous ma légère robe. Je dessinai mon ventre, puis mes hanches jusqu' à ma poitrine, un sourire coquin constant sur les lèvres. Je voulais qu' il comprenne que mon corps lui appartenait, pour toujours et qu' il en garde un dernier souvenir.

BELLA • Je veux que tu te rappelles de ce corps, il t' appartient.

Je me détachais d' Aden et quittai la pièce définitivement. Je ne voulais pas le voir partir en premier, donc je préfèrais partir en première. Je pénétrai dans ma loge personnelle et me rasseyai sur ma chaise. L' odeur des roses blanches embaumait toute la pièce, me laissant un arrière goût d' Aden..Je retirai délicatement mes chaussons et détachai mon chignon, le regard posé sur l' album photo. J' hésitai à l' ouvrir...Je ne savais pas, vraiment pas..

Ces trois mots, je savais qu'elle ne les dirait pas, après tout, d'un côté je comprenais, et moi même j'avais une légère envie de voyage, oublier la relation qu'elle entretenait avec Adonis. Elle fut curieuse pour l'album et je voyais dans ses yeux qu'elle se torturait l'esprit à trouver le moindre indices pour découvrir mon cadeau.

Je m'étais levé et Bella m'avait rattrapé, encerclant mon visage puis, caressant mon torse et entourer mes hanches, jusqu'à ce qu'elle me plaque contre le mur, je risquais de rater mon train si je laissais aller mes pulsions, cette femmes me rendait fou, et faisait tous pour, attrapant mes mains, les passant sous sa fine robe, je soupirais de plaisir face au caresse qu'elle s'infligeait par mes propres mains. C'est alors avec fougues que je lui adressais un dernier baiser.

Bella partit la première, surement le moyen de ne pas craquer lorsque je sortirais de cette pièce. Je sortis à mon tour et me dirigeais vers le premier taxi, Une fois arrivé à la gare, je m'assaillais sur un banc, attendant, et pourtant, j'étais incertain, elle ne viendrais peut-être pas...

Lorsque j' eus terminé de me changer, je m' attelais à mon maquillage, des plus difficiles à retirer, car très consistant. Je me postai face à mon miroir et m' arrêtai durant quelques secondes, me fixant avec insistance. Je fis glisser mes doigts contre mes joues puis mon cou puis ils finirent par se hisser dans mes cheveux ondulés d' un coloris chocolat. Un bon nombre de question firent à nouveau irruption dans mon esprit mitigé. Qu' allais-je réellement devenir sans sa présence ? Est-ce-que j' allais réussir à évoluer ? Ou alors ferais-je une dépression par manque de lui ? Non, non, il ne fallait pas que j' en devienne paranoïaque. Je soupirai un bon coup, avant de prendre le tube de démaquillant, du coton et de me nettoyer activement le visage.

Les minutes passèrent, et j' achevai ma toilette, tandis que mon regard vrillait sur l' album, déposé au coin de ma coiffeuse. Devais-je l' ouvrir maintenant ? La tentation était bien trop forte, mais par pure précaution, je décidai d' arpenter les quelques pièces que j' avais fréquenté en la compagnie d' Aden. La petite pièce reculée du théâtre, le théâtre lui-même. Lorsque je pénétrai à pas de loup sur la scène, je remarquai la présence d' Aden..Il partait..Mes palpitations cardiaques se firent soudainement plus rapides alors que je revenais dans ma loge. Je me répétai sans cesse de ne pas être égoïste de le laisser partir, en ignorant totalement le contenu du cadeau qu' Aden m' avait offert. Je rentrai une nouvelle fois dans ma pièce personnelle et m' asseyai sur ma chaise, me recroquevillant sur moi-même. J' enroulai mes jambes pliées de mes bras frêles, scrutant du coin de l' oeil l' album mais je n' allais pas attendre l' éternité pour l' ouvrir. Je laissais ma curiosité prendre définitivement le contrôle de mes gestes et ouvrais le livre de mon histoire..

Je tournai doucement les pages, ne voulant perdre aucuns moments magiques. J' avais l' impression de voir ma vie défilée à travers chacunes de ces images. Aden & moi étions heureux, le sourire aux lèvres, nos rires déployés. Les photos offraient toujours un aspect positif à notre entité, et chacunes d' elles m' arrachait un large sourire. Beverly Hills sous la pluie..Paris dans le parc, l' appartement d' Aden..Benji...J' étais une personne mazochiste, j' aimais me faire souffrir, car même si je pleurais à chaude larmes, je ne refermais pas l' album, au contraire, je m' empressai de tourner la page. C' était à la fois cruel et magnifique à voir. Je m' apprêtai à rencontrer un nouveau chapitre de ma vie, lorsque je remarquai deux billets de train...La destination n' était pas précisée, ou alors j' étais bigleuse et ne la trouvai pas..Je mis quelques minutes avant de reprendre mes esprits et de prendre conscience de la porte que m' avait ouverte Aden. Il m' attendait, à la gare et j' avais une heure pour m' y rendre, si j' acceptais de le suivre, ne me vouant qu' à lui et notre fille..Pour lui j' étais capable de ça, et quitter Beverly Hills pour des contrées étrangères n' était pas un sacrifice à mes yeux.

Je rangeais mes affaires et quittai doucement le théâtre. L' hésitation s' engouffrait dans mon corps et je doutais de mes prochaines intentions. En quelques minutes de réflexion, j' accélèrai le pas. J' étais réellement mazochiste ! Je désirais, je voulais plus que tout croisé ses pupilles, même si je ne le suivais pas, je désirais le voir. J' accourai jusqu' à ma voiture, envoyant un message à Adonis, afin qu' il n' ait pas trop peur. Je lui envoyai une de mes sottises habituelles mais qui faisait toujours l' affaire, du genre, je ramène une amie chez elle, elle a trop abusé de l' alcool. J' accélèrai jusque la gare et arrivai à destination quelques minutes plus tard. Je tenais fermement mon volant, bondée d' émotion à la fois désespèrantes, attrayantes, et détestables. Le doute de base, y' aller ou pas y' aller. 00h30, son train partait à 00:30. Il était 00:20, je n' avais que dix minutes pour m' exprimer clairement. Je sortis hâtivement de ma BMW, accourai jusqu' à la grande gare de Beverly Hills. Je n' allais jamais m' en sortir. Même à des heures si tardives, des gens traînassaient encore dans ces lieux qui les rendaient à la fois difficile d' accès et déchirants. Des adieux, des retrouvailles, mais bien plus de tristesse que de bonheur. J' arpentai avec vigueur les quais, jusqu' à ce que je reconnaisse la silhouette d' Aden. Assis sur un banc, il attendait patiemment son train et peut-être autre chose... Je m' approchai doucement de lui, tandis qu' il était dos à moi puis glissai mes mains sur ses épaules.

BELLA • Cinq minutes, j' ai cinq minutes pour t' affronter. Ne te retourne surtout pas, croiser ton regard ne m' aiderait pas...Je t' aime, mais je ne peux pas tout quitter comme ça, je ne veux pas prendre le risque de faire souffrir Adonis, je ne veux pas me sentir obliger à faire un choix, mais tu reviendras je le sais, parce que j' ai besoin de toi et que tu as besoin de moi. Je penserais à toi, jour et nuit, et lorsque tu reviendras je serais tout à toi, comme je te l' aie promis.

Le train d' Aden semblait arrivé alors j' accélèrais le débit de mes paroles, sentant mes mains se faire soudainement moite et tremblottante. Je pressai un peu plus les épaules de mon partenaire puis finalement lâchai prise, et me postai face à lui. Je mêlai hâtivement mes lèvres à celles d' Aden, puis me détachai de lui, les larmes aux yeux. Il ne fallait pas que je craque en sa présence, mais c' était bien trop dur. Je pressai le pas, à en courir, jusqu' à ma voiture dans laquelle je pénétrai et enfonçai la clé dans le lieu approprié, sans pour autant enclencher le contact. Je me mis à pleurer à chaudes larmes, la tête posée contre le volant, enroulée de mes bras. J' étais totalement perdue, et redoutais les conséquences de mes actes.

00:00.
00:10, 00:15 puis 00:20. Je regardais l'horloge de la gare sans cesse. Allait-elle venir, allait-elle me laisser monter dans ce train sans elle ? Je sentis alors une présence derrière moi et reconnu la voix de Bella, elle ne partirait donc pas, pour la simple raison qu'elle ne voulait pas faire souffrir Adonis. Bien que je ne la regardais pas, comme elle me l'avait si gentiment demandé, j'entrelaçai nos deux mains, fermant les yeux, cherchant la force de lui obéir. Pour une fois, ce fut elle qui enfreint les règles, elle se plaça devant moi et scellait ses lèvres aux miennes dans un baiser d'adieu digne des film hollywoodien. Je prolongeais avec tout l'amour que je lui portais, toute la passion, toute ma vie & mon âme.

Je montais dans le train et m'assis du côté de la vitre, elle était partie, en courant, les larmes aux yeux, ça m'avait déchirer le cœur mais je l'aimais. Le train se mis en marche et je commençais à écrire, une lettre, je lui avais promis chaque jour.

SANTA MONICA
1 Jours plus tard

Bella, mon cher amour
Comme je te l'avais promis, je t'écris une lettre de chaque coin où j'irai. Je suis à Santa Monica, je t'écrirais demain, et encore après. Tous les jours ma chérie, j'espère que tu ne m'en veux pas de cette nouvelle fuite, je reprends la route dans trois jours, tu me manques, bien plus encore demain cela est certain, mais je t'aime, tellement, j'ai besoin de me reconstruire, oublié que tu as trouvé un autre homme que moi, qui t'aime. Je sais que tu m'aime, c'est réciproque, voilà pourquoi, lorsque je dis me reconstruire ce n'est pas de trouver une autre femme.

Je t'aime. Aden

Trois jours plus tard, je repartais pour une destination qui était bien plus loin que Bella ne puisse le croire, je pris l'avion cette fois, je n'avais peur de rien.

MADRID - ESPAGNE
1 semaine & un jour après le départ

Hola Bella,
Je suis en Espagne à ce moment, la culture est géniale là-bas, leur cuisine est prestigieuse, mais pas autant que les bons petits plats que tu me préparais. Je sais maintenant faire une paëla digne de l'Espagne, je t'en ferais une en rentrant. Je t'aime mon amour, embrasse Arizona de ma part, car je l'aime, ce petit ange, j'y pense tous les jours, comme pour toi. Je reprend la route demain, déjà, mais j'aime la vitesse, tu le sais. Je t'embrasse

Aden

Deux heures, deux longues heures s' écoulèrent. Mon visage enfouis dans le volant, les larmes avaient cessé de couler et j' étais enfin en état de conduire. Je redressai la tête et enclenchai le contact, prête à partir définitivement de cette gare, et à oublier le souvenir d' Aden qui quittait Beverly Hills. Je jetai, au passage, un coup d' oeil à mon portable. Adonis semblait réellement s' inquièter, mais je doutais de mes capacités à lui parler sans fondre en larmes. Les sentiments que j' éprouvais pour Aden me poussait à comprendre que ceux que je ressentais à l' égard d' Adonis étaient peut-être seulement amicaux, même si particulièrement puissants...Mais ses lèvres restaient malgré tout une de mes obsessions et je ne me priverais jamais de ses baisers. Avant même que nous soyons ensemble, juste meilleurs amis, nous nous embrassions sur la bouche en guise d' au revoir, ou de salut. C' était comme un besoin, afin de nous prouver que nous nous aimions vraiment. Nous vivions toujours avec la peur de se perdre l' un l' autre, alors que c' était impossible. Il était mon meilleur ami, le seul et l' unique, irremplaçable.

Je passai la première vitesse, puis la deuxième. La vitesse m' aidait à évacuer la douleur, c' était plaisant, l' adrénaline me boostait. J' ouvris la fenêtre de mon côté, laissant le vent s' engouffrer dans la voiture. Mes cheveux s' emmêlait sous la force des rafales qui circulaient dans le véhicule. La nuit était toujours un temps adulé pour conduire. Je me sentais seule avec moi-même et pouvais risquer ma vie, seule, sans prendre le risque de briser celle d' une autre personne. Bien sûr, je voulais dire, que si j' avais un accident, moi seule en paierait le prix. Oui, j' étais un minimum intelligente, pour ne jamais inclure mes proches ou même mes connaissances dans mes histoires, mes problèmes. Mon portable vibra une énième fois et je me décidai réellement à répondre, afin de rassurer Adonis.

ADONIS • Bella, qu' est ce que tu fous ? T' as vu l' heure !?
BELLA • Je sais...Désolé, j' ai eu des petits soucis sur la route mais tout va bien, j' arrive dans cinq minutes, facile.
ADONIS • Je me suis réellement inquiété ma chérie..Arizona a eu beaucoup de mal à s' endormir, elle voulait un bisou de ma maman et son papa...J' ai tenté de lui lire une histoire et finalement elle est tombée comme une masse. Ah et j' ai proposé à Alessio de rester à la Villa pour dormir, c' est beaucoup mieux qu' un hôtel.
BELLA • Merci beaucoup, bébé. A tout à l' heure et il n' y a pas de problèmes pour Alessio.

Je m' empressai de raccrocher et lançai mon portable sur la banquette arrière. En l' espace de quelques minutes, je me retrouvai dans le garage de la Villa McPherson. Je m' attardai un peu plus dans ma voiture avant de me décider à sortir. J' ouvris doucement la porte qui joignait la cuisine et constatai qu' Adonis et Alessio avaient fait un peu de rangement. Je me surpris à sourire puis me dirigeai vers le salon, au son de la télévision qui semblait allumé. A vue d' oeil, je ne m' étais pas trompée car Adonis était sur le canapé, en train de zapper les chaînes, comme ci aucunes d' elles n' avaient le don de l' intéresser réellement. Je glissai délicatement mes mains sur ses épaules et lui adressai un petit baiser dans le cou. Il se retourna vivement et soupira de soulagement. Il me fit basculer par le dossier du canapé, et je me retrouvai sur ses genoux. Quelques regards et mes lèvres se mêlèrent aux siennes dans un élan, d' envie, d' excitation. Ses mains se glissèrent sous mon blouson, atteignant ma peau tiède puis il détacha la lanière de mon soutien gorge et je ne vous explique pas la suite, vous avez très bien compris. Nous fîmes longuement l' amour, des ébats à la fois passionés et doux, qui m' évitèrent de penser à Aden, même si il restait ancré dans une petite partie de ma tête.

Aux environs de six heures du matin, alors que nous avions terminé, nous allions nous coucher dans mon lit, exténués. Alessio pourrait très bien se charger d' Arizona durant quelques heures, ce n' était pas lui demander la mort, et puis il adorait sa filleul, il ne pouvait rien lui refuser, elle était tellement mignonne. Les moments passés avec elle étaient si agréables et tellement plus faciles que dans la vraie vie, que je pourrais resté des heures à ses côtés, à la regarder jouer, apprendre, écouter...

Je me réveillai à 13h00, les yeux légèrement cernés, mais la forme était quelque peu présente. Je me prenais une rapide douche, et m' accoutrai d' une tenue détendue avant de faire irruption dans la grande cuisine, éclairée par les rayons du soleil qui traversaient la baie vitrée. Adonis avait préparé le petit déjeuner et, comme je l' avais prévu, Alessio jouait avec ma fille. Mon petit ami était assis à une des chaises achevant ses aliments, tandis que j' arrivais juste. Il glissa ses mains contre ma taille et m' attira contre lui, m' adressant le petit baiser quotidien du matin.

La journée débutait plutôt bien, et je dissimulai vraiment bien la douleur que j' éprouvais à l' idée de perdre Aden..L' après midi s' acheva calmement, alors que tout le monde était à ses occupations. Je jouais avec Arizona, Adonis faisait quelques longueurs dans la piscine, et Alessio était obnubilé par son film favoris qui passait à la télévision. Nous mangeâmes Italien, un de nos plats favoris, les Gnocchis. Le dîner se déroula sous les rires des membres de la Villa, dont je faisais rire. J' essayais tant bien que mal de me faire du bien, et cela avait l' air de s' exercer un peu sur mon esprit. Suivit le rituel habituel, la mise en pyjama, le coucher d' Arizona et celui des adultes.

Le lendemain matin, je me réveillai un peu plus tôt, vers huit heures du matin, interpellé par un bruit à l' extérieur. Le facteur, il allait sûrement m' apporter quelque chose de précieux, que j' attendais depuis vingt-quatre heures. Lorsqu' il eut mis le courrier dans la boîte aux lettres, je m' empressai de le prendre et m' installai paisiblement sur le canapé. Des félicitations par écrit, pour mon Ballet, des factures...Ah voilà ! La lettre qu' Aden m' avait promis d' écrire était présente. Je l' ouvris délicatement avant d' en lire le contenu. La petite Arizona, qui semblait être une lève tôt, ce que je comprenais au passage, poussa quelques gémissements afin de se faire entendre. J' allais la chercher puis m' installai de nouveau sur le canapé. Elle semblait intrigué par ce bout de papier et posa ses deux mains sur ses oreilles, signes qu' elle désirait en connaître le contenu. Je commençai la lecture et Arizona prononça avec moi, le prénom d' Aden..Son premier mot, j' étais stupéfaite. Cette enfant était vraiment précoce. Intelligente, et pleines de cultures...Je décidai de lui répondre, après avoir déposé Arizona dans sa petite salle de jeu.

Ta lettre m' a fait particulièrement plaisir..Tu dois profiter pleinement de ton voyage vu le coin dans lequel tu séjournes. J' espère sincèrement que tout se passe bien..Arizona vient de prononcer son premier mot et aussi prénom qui est le tien..Elle comprend si vite les choses que ça en devient destabilisant. Elle tient ça de nous, du moins peut-être plus de toi..Elle te ressemble énormément, sa mentalité est presque la même que la tienne, pour ne pas dire pareil. Tu me manques, Aden. Tu me manques, réellement mais si tu es heureux, alors j' essaierais de l' être aussi, avec ou sans la distance. Je ne t' en veux pas. Je t' aime.

Bella.

Lorsque j' eus terminé de rédiger ma lettre, je l' enveloppais, la timbrait et l' envoyais, c' était ça de fait. Les jours passaient et je continuais de communiquer avec Aden grâce à nos lettres, je les supportais de plus en plus, mais tous ne se passait pas très bien, ici. Adonis et moi avions rompu, ce dernier trouvant que j' étais bien trop attaché à Aden, et que je ne l' aimais pas, lui, en amour, ce qui était à la fois faux et vrai. Les sentiments que j' éprouvais à son égard était unique, un peu amoureux mais bien amicaux. Bien sûr, nous restions en bons termes, pas question de se quitter pour des sottises. Nous resterions les meilleurs amis du Monde mais il préfèrait quitter la Villa, ce que je comprenais. Je me retrouvai donc avec Alessio et Arizona. Nous arrivions à nous amuser comme il se doît et ma fille évoluait vraiment bien, de quoi être fière. Je n' avais pas précisé à Aden, dans ma dernière lettre que je n' étais plus en couple avec Adonis, je redoutais sa réaction, et désirais qu' il profite vraiment de ses séjours à l' étranger. Qu' il ne rentre pas expréssément parce que je redevenais célibataire.

Les jours passèrent et je continuais de communiquer avec Bella,sa première lettre me fit sourire, Arizona venait de prononcer son premier mot qui n'était autre que mon prénom. Je continuais à voyager, L'italie, où je rencontrais la tante d'Alessio, Silvia, qui me fit bien rire durant mon séjour, cette femme, pour son âge, était excentrique, amusante et il est vrai qu'elle était très belle, elle ressemblait beaucoup à la mère de mon meilleur ami. Je décidai, après la proposition de Silvia, de resté en Italie un petit temps. J'étais dans un coin de la chambre d'Alessio entrain de regarder par la fenêtre, j'allais écrire ma lettre, mais je n'avais pu m'empêcher de ressasser notre histoire, regardant l'album photo que j'avais également offert à Bella. Silvia entra, galante et élégante.

SILVIA_ Ma il mio piccolo angelo, che fai ancora della ta vita!(*) Tu es trop resté avec Alessio ma parole ! Riprendete, riconquistato il cuore di questa donna, nome di dio (*)

Je souriais une fois de plus et me mit à écrire, deux lettres bien spécifique, je souriais en l'écrivant, Silvia paraissait heureuse, elle avait vu Bella plus d'une fois, lorsqu'elle était enceinte et avait pris la fuite avec Alessio. Cette femme avait toujours trouvé Bella charmante & avait bien grondé son neveu, après tout, elle me connaissait par cœur & savait que je souffrais, Silvia avait donc essayer de faire comprendre à Alessio cela.

Ma chère Bella,
Mon voyage en Italie se fera plus long que prévu, je reste quelques temps chez la tante d'Alessio. Qui vient de me dire que ce sale gosses ferait bien de lui écrire de temps en temps. Donc si tu le vois, dis lui que Silvia l'embrasse. Chaque jours, et un peu plus, je t'aime et tu me manques. Tu trouveras dans l'enveloppe une autre lettre, elle est adressée à Arizona, j'aimerai que tu la lui lise. Je reviens bientôt.
Tu me manques. Aden

Ma chère petite Fille,
Arizona, ma belle, tu sais, c'est dur sans toi et ta maman, vous me manquez beaucoup, je voulais que tu sâche que papa t'aime très fort et te fais de gros bisous. Je reviendrais bientôt, avec plus de cadeaux pour toi, ainsi que pour maman. Surtout ne lui dit pas..Elle va se fâcher.... Je t'aime ma chérie, mon petit ange tombé du ciel.
Je ne t'oublie pas, bisous
Ton papa qui t'aime

Je terminais ma semaine chez Silvia pour repartir vers l'Egypte, puis d'un coup, sur un coup de tête, et surtout un ami que j'avais là-bas, je m'en allais sauter avec les kangourou. Cette fois, j'écrivais, ce que je dirais, ma dernière lettre.

Mon cher amour,
Savais-tu qu'un Kangourou, c'était grand. Ne t'inquiète pas, ceux là, ils n'étaient pas sauvage. Mais il ne m'ont tout de même pas laisser voir leurs poches . Je t'ai glisser une photo de moi avec ce genre de bestiole. Vous me manquez mes chéries, si vous saviez. Je t'annonce que ceci est ma dernière lettre, n'en soit pas peiné, car mon retour est pour bientôt.

Je t'aime ma chérie. Toi aussi mon petit ange
Aden

Comme je l'avais précisez dans la lettre, mon retour était pour bientôt, j'avais tout de même passer deux moi, si ce n'est plus, à l'étranger. C'est ainsi, qu'après mon voyage en Australie, je revenais à Beverly Hills. Il faisait tard et j'avais tout prévu, j'avais téléphoné à Alessio, qui avait laisser la clé sous le paillasson avant de sortir. J'entrais dans la villa McPherson, je me foutais qu'Adonis soit là. Et apparemment, il avait l'air absent. Arizona fu la première à me voir, elle sautilla sur les genoux de sa mère en rigolant doucement. Je lui fis signe de se taire, très lentement, pour ne pas la brusqué. Je souris lorsqu'elle reproduisit le même geste alors que Bella avait pencher la tête pour lui demander se qu'elle voulait. Du canapé, je lui embrassais le cou avec fougue et tendresse, son parfum n'avait pas changer, elle était toujours aussi belle, j'entourais sa taille de mes bras, puissant.

J'avais changer, physiquement parlant, j'étais plus musclé, mes cheveux avait été recoupé mais gardaient tout de même un charme fou et j'avais légèrement bronzé.

(*) Mais mon petit ange, que fais-tu de ta vie
(*) Reprends-toi, reconquis le cœur de cette femme, nom de Dieu

Les jours s' écoulaient lentement, avec la compagnie de ma fille, Arizona et d' Alessio, qui me soutenait. Il savait bien que je vivais assez mal la séparation même si j' évitais de le faire ressentir, cela se voyait bien plus facilement que j' aurais pu le croire. Italie...Il était en Italie, ma ville natale, ma ville de sang. J' entamai la première lettre et lisai celle qui était destinée à Arizona. Elle semblait réellement comprendre les choses avec une telle facilité...Nous lui avions légué notre intelligence, c' était sûr et certain. Durant toute la lecture, Arizona et moi étions assis sur le canapé lorsqu' Alessio fit brusquement irruption et nous sauta dessus. Nous explosâmes tous de rire avant que je ne reprenne la première lettre et que je la lise à haute voix, forçant volontairement sur le " Qui vient de me dire que ce sale gosse ferait bien de lui écrire de temps en temps. Donc si tu le vois, dis lui que Silvia l'embrasse "

BELLA • Donc, Silvia t' embrasse, sale gosse !

Je lui tirais la langue avant qu' Arizona ne se charge du bisou elle-même et embrasse la joue d' Alessio. Si j' avais eu un appareil photo j' aurais immortalisé ce moment. C' était tout bonnement à croquer. L' après midi se termina calmement. Adonis vint nous rendre visite, s' étant lui aussi attaché à cette petite qui le considèrait déjà comme son tonton. Aux petites heures du soir, Arizona me demanda de lui relire sa lettre en guise d' histoire, du moins elle ne me le fit pas comprendre par des paroles, mais par des gestes comme elle savait si bien le faire. Je l' installai délicatement dans son lit et l' embrasssai sur le front avant d' entamer la lecture.

Lorsque j' achevai la lettre sur ses derniers mots, je remarquai les yeux bientôt embués de ma fille. Son papa lui manquait tout comme mon petit ami me manquait...Je détestais la voir pleurer, mon enfant qui était triste c' était un sacrilège pour mon coeur. Je la pris délicatement dans mes bras tandis qu' elle posait ses deux petites mimines contre mon coeur meurtri. Je caressai avec amour ses cheveux lui soufflant des mots doux tels que « Papa va revenir ne t' inquiètes pas », « Je sais qu' il te manque, mais il t' aime, ma chérie, s' il te plaît, arrête de pleurer... » Arizona qui semblait m' avoir compris, hocha timidement la tête et je lui embrassai tendrement le front avant de l' emmitoufler une nouvelle fois dans ses couvertures. Un petit sourire vint illuminer son visage, et sa petite fossette se forma, m' arrachant, à mon tour, un sourire attendri. Je lui adressai un énième baiser avant de quitter la chambre et de laisser Arizona sombrer dans le pays des rêves, son pays à elle. Je descendis les escaliers jusqu' au salon, et m' empressai de répondre à Aden.

Les larmes coulaient sans retenue contre mes joues, voir Arizona ainsi m' avait détruis, mais je ne savais pas si je devais réellement le dire à Aden, je ne voulais pas qu' il culpabilise. Je pris mon crayon du papier et entamai une lettre à destination de l' Italie, la maison de Silvia, une maison charmante, que j' avais eu le temps de cotoyer tout comme sa propriètaire. Une femme en or et de coeur, qui avait su me faire prendre la bonne décision en m' invitant à rentrer à Beverly Hills lorsque j' étais encore enceinte et que j' avais quitté Aden pour Alessio.

Ton séjour en Italie a l' air de se dérouler à merveille. J' aimerais que tu salues et embrasses Silvia de ma part. Arizona était aux anges lorsque je lui aie lu ta lettre, si tu savais.. Je suis tellement préssée de te voir passer le seuil de la porte, je t' aime, Bella.

Ma lettre était, certes, courte mais aussi parsemée de tâche d' eau qui venaient gâcher mes mots...Je ne pouvais m' empêcher de pleurer, en me ressassant l' album, c' était si dur, j' avais tant envie de le voir, là, maintenant passé le seuil de la porte et m' embrassé, me dévoilant qu' il m' aimait plus que tout mais je rêvais, je rêvais bien trop. J' enveloppai la lettre et la déposai dans un coin de la table sur laquelle je l' avais rédigé. Je finis par m' installer sur le canapé et m' endormai profondément.

Aux petites heures du matin, Alessio vint me réveiller et me poussa à retourner dans mon lit mais je n' étais plus vraiment fatiguée. J' avais espéré, toute la nuit, qu' IL me réveillerait en mêlant ses lèvres aux siennes. Constatant que ce n' était pas prêt d' arriver, je quittai le canapé pour la cuisine et préparai le petit déjeuner sous les blagues d' Alessio afin que j' aille un peu mieux.

Deux semaines passèrent et je recevais enfin des nouvelles d' Aden, qui me firent bien rire. En Australie...Très beau continent que je n' avais jamais eu l' occasion de visiter, mais la civilisation était des plus accueillantes apparemment. J' observai la photo qu' il avait joint à sa lettre et la touchai délicatement, un sourire sur les lèvres. Il allait revenir, j' en étais sûre, il l' avait écris.

Un soir, alors que j' étais disposée sur le canapé, Arizona sur les genoux, je jouais gentiment avec elle, tandis qu' elle émettait de doux rires enfantins. Elle se mit soudainement à sautiller, et, intriguée par cet acte, je lui jetais un regard interrogatif, à la recherche de ses envies, du moins ce qu' elle voulait faire. Elle me répondit d' un " chut " avec le doigt, du moins je croyais qu' elle s' adressait à moi mais je ne tardai pas à sentir des lèvres contre mon cou et des bras enroulés ma taile. Je m' empressai de déplacer Arizona sur les coussins et me retournai vivement. Il était là, face à moi, beau comme un Dieu. Ses cheveux était un peu plus courts qu' à la normale mais il ne perdait pas du tout de son charme, il en venait même à être d' autant plus magnifique. Sa peau avait pris un teint basané et il avait pris en muscle. Qu' importe, c' était lui, l' homme de ma vie, face à moi. Je lui sautais dans les bras et l' embrassai longuement.

BELLA • Je t' aime, je t' aime tellement.

Mes mains dessinèrent délicatement son visage, tandis qu' Arizona tenait déjà la jambe droite de son papa pour qu' il la prenne dans ses bras. Je lui cédai donc la place et dénudai Aden de tout poid, en lui retirant son sac de voyage que je déposais dans un coin de la pièce.

BELLA • Tu dois être affamé ! Tu veux que je te prépare quelque chose ?

Les retrouvailles se passèrent à merveille, Bella se retrouva face à moi avant que je ne puisse dire quoi que se soit. Je prolongeais le baiser qu'elle m'offrait avec le plus d'amour possible, elle m'avait tant manqué. Bella était la femme de ma vie et je me refusais à partir une fois de plus, je comptais rester, éternellement avec cette femme, au delà de la vie. Je la soulevais lorsqu'elle entoura ma taille de ses jambes. Je passais mais mains dans sa chevelures, la tenant ensuite les fesses pour ne pas qu'elle tombe, je fini par remonter mes mains vers le bas de son dos. Bella se détacha de moi, Arizona avait entourer ma jambe et je la pris contre moi, l'embrassant partout sur le visage entendant ses rires, elles m'avaient tant manqué.

ADEN_Ca ira mon amour. Je n'ai pas très faim

Je m'approchais d'elle et la plaquais contre le plan de travail avant de l'embrasser passionnément, prenant bien soin de n'épargner aucune parcelles de son corps découvert. Je lui mordillais l'oreille avant de souffler sensuellement que ma promesse tenait toujours, celle de lui faire l'amour à mon arrivée, le fait qu'elle passerait la plus longue et plus belle nuit de sa vie. Je la portais et posais sur le plan de travail avant de l'embrasser une fois encore

ADEN_ Si tu savais comme tu m'as manqué Bella. Vous m'avez manquez. Au fait...Où est Adonis ? J'ai le droit de te faire l'amour ici, maintenant, dans ton lit, jusqu'à en perdre haleine.

Je pénétrai dans la cuisine afin de m’ atteler à un quelconque repas pour Aden mais celui-ci me coupa dans mes actions, m’ affirmant qu’ il n’ avait pas faim. Arizona relâcha son papa et s’ installa sur le canapé, jouant avec quelques unes de ses poupées qui traînaient sur les oreillers. Aden, lui, vint se joindre à moi. Il me plaqua délicatement contre le plan de travail, s’ attaquant dans un élan de passion à mes lèvres désirantes de ses baisers et aux quelques parcelles de ma peau dénudées. Mes mains enfourchèrent son cuir chevelu tandis que mes paupières se fermaient sous le désir que m’ insufflait ses lèvres uniques. Il me souffla sensuellement à l’ oreille que sa promesse était toujours de la partie, ce que je n’ avais bien sûr pas oublié. Je savais très bien là où il venait en venir, mais à cette heure-ci, il valait mieux qu’ Arizona aille se coucher, il ne faudrait pas qu’ elle ait à subir les conséquences de nos ébats agités. Après tout, cela faisait depuis deux mois et des poussières que je n’ avais pas eu l’ occasion de toucher le corps de mon Dieu vivant, j’ avais donc le droit à une petite compensation.

Adonis…C’ est vrai, je ne l’ avais pas prévenu que nous avions rompu, et je savais que cette nouvelle allait réjouir Aden, mais pour le faire languir, j’ étirai un large sourire, faisant mine de réfléchir. Il devait bien sûr se douter de quelques choses, mais c’ était bien plus plaisant qu’ il attende une réponse de ma part. Je finis par lui avouer la vérité, malgré tout. Ses dernières paroles m’ arrachèrent un sourire à la fois taquin et coquin puis je l’ embrassai tendrement avant de prendre la parole.

BELLA • Adonis et moi avons rompu depuis deux semaines et quelque. Je suis donc toute à toi.. Mais il vaut mieux qu’ Arizona aille au lit, tu ne crois pas ?

Je suçotai sa lèvre inférieure puis me détachai de lui, prenant dans mes bras Arizona qui baillait déjà de fatigue. Je montai doucement les escaliers afin que la petite s’ endorme déjà dans mes bras puis je la glissai délicatement dans son lit, l’ emmitouflant dans ses couvertures. Je portai mes lèvres à son front dans un essor de tendresse et la regardai quelques secondes se plonger dans le pays des rêves. Je finis par revenir dans la cuisine tandis qu’ Aden était accoudé au bar. Je m' approchai délicatement de lui et laissai glisser mes mains contre son torse. J' avais l' impression de nous revoir dans l' appartement d' Izzie à la fin des cours, lorsque nous avions toute la fin de soirée rien que pour nous. Nous nous calînions longtemps, voire même plus. J' entrelaçai mes doigts avec ceux de mon partenaire et l' attirai doucement contre moi, un air taquin. Nous montâmes les escaliers tout en nous embrassant puis nous atteignîmes ma chambre.

Je refermai la porte derrière moi, et poussai d' un air taquin Aden contre mon lit avant qu' il ne s' allonge en totalité sur le matelas, et que je me place à califourchon sur lui. Je l' embrassai à la fois langoureusement et passionément tout en glissant mes mains contre ses joues. Ce moment, je l' avais tant attendu, que j' allais en profiter pleinement, au maximum..Mes mains dessinaient avec amour le corps d' Aden tandis que mes lèvres s' attardaient sur les lèvres de mon partenaire.

BELLA • Aden Becker, tu es l' homme le plus beau de tout l' Univers.

Soufflai-je avec excitation.

Elle paraissait taquine et lorsqu'elle alla coucher Arizona, je la laissais faire, m'accoudai au bar en l'attendant patiemment. Lorsqu'elle revint, plus taquine que jamais, je la laissais me tirer, l'embrassant tout en montant les escalier. Bella me poussait vers la chambre, puis sur le lit, se mettant à califourchon sur moi, rien que la sentir me faisais déjà frémir, il y avait bien longtemps que je n'avais plus gouter à son corps, que je n'avais pu le sentir contre moi, j'attrapais sa nuque délicatement et prolongeais les baisers qu'elle m'offrait, nous profitions tous les deux du temps que nous avions maintenant.

Je fini par lui enlever sa blouse lentement, laissant vagabonder mes doigt sur son corps en lui retirant le tissu. J'aimais cette femme plus que tout au monde. Je fini par la renverser, me trouvant sur elle, de mes doigt de retraçais le long de sa poitrine, jusqu'au nombril, j'avais l'impression de la redécouvrir, de la sentir pour la première fois, je voulais parcourir son corps, de long en large, ne rien oublier.

J'embrassais le haut de poitrine, refaisant le même parcours que quelques minutes plutôt, finissant par mordiller son nombril et caresser son ventre, descendre vers son bas ventre que j'embrassais tendrement.

ADEN_ Tu es si belle, si douce

Nos baisers se firent plus nombreux, tandis que mes mains dessinaient le torse parfait de mon petit ami. Ses lèvres m’ avaient tant manqué, et je me rendais compte du supplice que j’ avais subi durant ces deux long mois, à ne pas pouvoir en profiter. Cette langue coquine qui s’ immisçait délicatement dans ma bouche, venant caresser la mienne dans un élan de taquinerie et de coquinerie. De toute manière, à ce moment précis, ces deux là marchaient de pairs. Je déposai un doux baiser sur les pectoraux saillants de mon partenaire puis il me fit basculer, de façon à ce qu’ il se retrouve en position de force.

Je me retrouvai à présent en soutien gorge, totalement sous le contrôle de mes pulsions dévastatrices. Aden était l’ homme qui me faisait à la fois languir d’ impatience et de plaisir. Il mêla ses lèvres à ma peau, débutant son parcours sur le haut de ma poitrine, esquissant mes seins du bout de ses doigts. Son chemin s’ acheva sur mon nombril, qu’ il mordilla, lui adressant par la même occasion des caresses, de douces caresses.

Mon envie n’ avait jamais été si puissante. Je n’ avais plus succombé à ces désirs depuis un mois et des poussières et autant dire que mon corps était réjouis. Je fermais doucement les yeux face aux plaisirs que me procurait ses douces caresses puis les rouvrais à ses paroles. Je poussai un léger soupir de volupté, totalement charmée par les baisers qu’ Aden m’ adressait sur le bas ventre.

BELLA • Est ce que j’ ai changé depuis ces deux mois ? Est ce que j’ ai grossi ?

Cela faisait depuis quand même pas mal de temps qu’ il ne m’ avait pas vu, et j’ avais, peut-être, changé à ses yeux. Peut-être remarquerait-il des défauts de mon corps auxquels il n’ avait porté d’ attention avant. J’ avais l’ impression de re-découvrir son corps, comme il re-découvrait le mien.. C’ était à la fois craquant & excitant.

Mon envie se fit pressante, désireuse et impaciente, lorsqu'elle soupira, mes hormones un prirent un réel coup, elle s'émoustillaient s'en cesse, faisant prendre du volume à mon intimité déjà bien bombée. Je lui caressais la joue, légèrement haletant avant de la regarder, corps contre corps, la chaleur était insoutenable, j'avais chaud, bien trop chaud, pire que l'Australie ou même mon voyage en Italie.

ADEN _ Tu es parfaite mon amour. Tu n'as pas changé, toujours aussi belle, toujours aussi désirable

Pour moi, Bella avait toujours été parfaite, et la revoir après un long temps d'absence, m'avait fait remarquer à quel point elle était si belle, même plus belle, elle m'avait tant manqué, j'étais amoureux de cette femme à en mourir, et elle était simplement magnifique, même après l'accouchement d'une petite fille, elle n'avait pas changer, son ventre était redevenu plat très vite, je l'aimais plus que tout.

Nous finîmes par faire l'amour, dans un élan de tendresse, d'amour & de passion. J'étais allongé, légèrement assis à regarder le plafond, tenant Bella dans mes bras, qui dormait profondément. Elle était si belle, nous venions de faire l'amour et j'avais la sensation que c'était la première fois, j'étais euphorique, léger et épanoui. J'entendis alors Arizona pleurer de sa chambre, je ne voulu pas réveillé Bella et je partais discrètement, enfilant un caleçon. J'entrai dans la chambre de ma fille et la pris dans mes bras

ADEN _ Qui y a-t-il ma chérie ?
ARIZONA_ Papa..

Elle se contenta juste de dire ce petit mot qui m'éblouis, je n'avais jamais entendu le son de sa voix. Arizona se blottit contre mon torse et ne voulait apparemment plus me lâcher, je revenais dans la chambre de Bella et me re glissais dans le lit, assis. Je sentis alors Bella bouger

Toujours aussi belle, et toujours aussi désirable. C’ est ce que j’ avais besoin d’ entendre, de sa part en particulier, car son avis à mon sujet était le plus fatidique, l’ unique qui avait le don de me déstabiliser. Ses mains continuèrent leur parcours contre mes formes féminines, tandis que les miennes s’ enfourchaient dans le cuir chevelu ébouriffé de mon partenaire. Même si les cheveux d’ Aden étaient plus courts, j’ avais encore la chance de pouvoir gentiment m’ y agripper sous le plaisir intense qui me submergeait à ce moment même. Plus rien n’ existait, rien ne valait l’ instant que je passais et les sentiments que j’ éprouvais. J’ étais envahie par l’ amour, l’ envie, le désir. Aden était le seul homme qui avait tous ces droits sur mon esprit et mon corps qui lui était totalement destiné.

Les minutes de caresses s’ achevèrent sur un long baiser qui nous conduisit à l’ acte sexuel tant attendu. D’ une cadence douce et lente, nous entamions nos ébats avant qu’ elle n’ accélère. Cette sensation d’ extase était unique, indescriptible. J’ aurais voulu hurler mon plaisir, tellement il était plaisant, et apprécié, mais avec Arizona et Alessio qui allait rentré, ce n’ était pas la meilleure des choses à faire.

Aux petites heures du matin, je m’ endormais, éreintée d’ une fatigue imbattable. Je m’ emmitouflai dans les couvertures, suivis d’ Aden et plongeai dans un profond sommeil. J’ avais la drôle d’ impression que tout était redevenu comme avant…Que le bonheur reprenait peu à peu sa place dans nos vies, et que nous allions reprendre les choses en main. Les bonnes choses. J’ étais délicatement blottis dans les bras d’ Aden, mais ne remarquai pas pour autant sa fuite vers la chambre d’ Arizona. Cela faisait depuis tellement longtemps que je n’ avais pas eu l’ occasion de réellement dormir, que le sommeil était devenu une obsession à présent. Les rayons du soleils vinrent malgré tout s’ immiscer dans la chambre à travers les rideaux de soie, se reflétant contre ma peau de porcelaine. Cette chaleur si soudaine me poussa à ouvrir une à une les paupières, mais je ne bougeai pas pour autant, j’ étais bien trop endormie pour faire un quelconque mouvement. Je ressentis soudainement contre mon corps, la silhouette de mon petit ami et je m’ empressai, donc, de fermer une nouvelle fois les paupières. Je m’ apprêtai à re’sombrer dans les bras de Morphée, mais je sentis une main sur ma peau tiède, une main fraîche qui m’ arracha un léger frisson. Ses doigts, je les connaissais, c’ était ceux de nôtre fille, Arizona. Je me retournai délicatement et croisai les pupilles illuminées de ma fille, qui me fixait droit dans les yeux, enfantine. J’ étais présentement nue sous les couvertures, et pour ne pas brusquer la petite, décidai d’ enrouler un des draps autour de mon corps, du moins de façon à ce qu’ elle voit, ce qu’ elle voyait à l’ habitude. Je lui embrassai le bout du nez avant de mêler mes lèvres à celle d’ Aden, un sourire béat.

BELLA • Bon réveil…

J’ étais heureuse de constater que mon cœur se remettait peu à peu de ses mœurs, qu’ ils semblaient s’ adoucir, sans pour autant disparaître. Nous n’ étions jamais à l’ abri d’ un quelconque problème qui viendrait gâcher ce bonheur qui est le nôtre. Je me redressai doucement, prenant Arizona dans mes bras avant de passer une main dans ses boucles à la fois dorés et cuivrés. Elle était vraiment belle, voire même sublime. Presque mon portrait craché avec des atouts physiques d’ Aden, tels que sa fossette, etc. J’ entendis soudainement un ventre gargouillé et je me tournai brusquement vers mon petit ami, qui paraissait d’ autant plus étonné que moi. Donc si ce n’ était pas lui, c’ était cette petite face à nous, cette grande gourmande par excellence.

BELLA • Tu as faim, toi !

Arizona m’ adressa un grand sourire et hocha timidement la tête, déposant une de ses mains contre son estomac. J’ émis un petit rire avant de me détacher de ma fille et de l’ installer dans les bras de son papa. Je quittai les couvertures, discrètement pour une légère nuisette et revins dans la chambre.

BELLA • Je monte le petit déjeuner dans la chambre ?

Arizona s'endormit très vite et je fis de même jusqu'au petit matin, sentant alors Bella bouger légèrement face au rayon du soleil immergeant dans la pièce. Arizona posa sa petite main sur l'épaule de ma femme et je souris lorsqu'elle se réveilla, Bella embrassa le bout du nez de notre fille qui la regardait avec des yeux illuminé, elles se ressemblaient beaucoup et étaient très belles l'une, l'autre. Ma chérie m'embrassa et je prolongeais le baiser. J'éclatais de rire lorsqu'elle me dit que c'était un bon réveille.

Arizona fut très vite dans les bras de sa mère qui s'était redressée et entourer dans les bras. Je souris et fut étonné d'entendre quelques instant plus tard, un bruit de gargouillements, qui provenait du ventre d'Arizona, qui sourit et hocha timidement la tête avant de poser l'une de ses mains sur son estomac. Bella quitta la couverture pour enfiler une nuistte qui lui allait à ravir pendant que je jouais avec la petite. Je tirais d'abord Bella sur le lit avant de l'embrasser, je lui avais promis la plus belle et longue nuit de sa vie et ce matin était le plus merveilleux de ma vie, simplement parce qu'elle était là. Cela faisait si longtemps qu'elle ne s'était retrouvée dans le même lit que moi que j'en était ébloui. J'embrassais ses lèvres avec gourmandise avant de sourire

ADEN_ Tu veux que je t'aide mon amour, je ne veux pas que tu fasse tout toute seule.

Effectivement, il était bien tentant de faire monter le petit déjeuné, mais je n'oubliais pas mes manières, j'étais galant et adorable. Je fis semblant de dévorer Arizona qui éclatait de rire. Je souris et regardais ma petite fille.

ADEN_ On déjeune au lit ma chérie ?
ARIZONA_ AU lit ! AU LIT !!! AU LIT !

J'éclatais de rire à la vue de ma fille sautiller sur le lit. Arizona était aussi excentrique que sa mère et j'adorais ça

Après m’ être accoutrée d’ une nuisette décontractée épousant avec aise mes formes féminines, je pénétrai à nouveau dans la chambre, observant tendrement la scène avec pour acteurs Arizona et son cher père. Tout deux jouaient tranquillement, sous les rayons orangeâtre du soleil qui traversaient les pans du rideau. Aden qui remarquait ma présence, m’ attira contre lui, tout en m’ adressant un tendre baiser que je m’ empressai de prolonger avec amour sous les rires d’ Arizona qui semblait aux anges. Je finis par me détacher de mon partenaire et caressai avec délicatesse la joue de ma petite fille. La proposition de mon petit ami ne m’ étonna guère. Aden détestait que je fasse les choses seules, du moins que je m’ attaque aux tâches habituelles, seules. Je levai les yeux au ciel dans un élan d’ amusement et hochai négativement la tête. Le sommeil n’ avait pas du être sa tasse de thé durant ces deux mois. Le connaissant, il avait du prendre très peu de temps pour dormir, afin de connaître tous les recoins de chaque pays qu’ il avait côtoyé, ce que je comprenais. De plus, Arizona lui avait manqué, et il avait aussi manqué à Arizona, par conséquent, il fallait qu’ ils passent bien plus de temps ensemble. Ce dernier parut comprendre, et resta dans le lit, en compagnie de sa tendre progéniture.

Mon regard virevoltait sur les deux êtres les plus importants de mon entité, tandis que mes lèvres s’ étirait en un large sourire, reflétant mon amusement à la situation qui me faisait face. Tel un lion, Aden faisait mine de dévorer notre fille. Cette dernière rigolait aux éclats, à s’ en époumoner et face à son approbation, j’ hochai la tête et quittai la chambre pour la cuisine.

Arrivée à destination, j’ entamai les préparatifs du petit déjeuner, sortant un plateau, et les couverts appropriés. Je vivais avec Arizona depuis assez longtemps pour savoir qu’ elle détestait les bols et qu’ elle préférait boire dans des tasses, comme les grands. A croire qu’ elle désirait être bien plus grande que son âge. Je me remémorai soudainement, le jour où je l’ avais retrouvé accoutrée d’ une de mes robes. Elle était à croquer et lorsque j’ avais tenté de lui retirer le vêtement, elle avait émis un horrible cri de réprobation. Je souris, involontairement, tout en remplissant le mug d’ Arizona de chocolat bien chaud, comme elle l’ aimait. Je fis le café bien serré de mon mari, tandis que je me servais un simple cappuccino, pour un réveil en douceur. Lorsque j’ eus terminé le tout, je remontai les escaliers et rentrai à nouveau dans la chambre. Je posai délicatement le plateau sur ma grande table de chevet et m’ assis au bord du matelas, avec pour vue, les deux amours de ma vie. Je croquai dans un croissant bien chaud avant de quitter mon lit pour la longue baie vitrée, donnant sur un balcon, mon balcon personnel, que j’ avais tendance à fréquenter souvent lorsque j’ étais seule et à la recherche de calme. J’ ouvris la longue baie vitrée et la refermai derrière moi, laissant Aden avec sa fille. Ils avaient besoin de se retrouver, et je pensais que le mieux était qu’ ils le fassent rien que tous les deux. Je m’ accoudai à la rambarde, délimitant le balcon et scrutai l’ étendue verdâtre, plus communément appelé « jardin ».

Je restai quelques minutes, avant de pénétrer dans la chambre d’ amis. Je pouvais y accéder à l’ aide d’ une seconde baie vitrée longeant le seul mur du balcon. Je troquai ma nuisette pour mon bikini bleu nuit et descendis les escaliers, afin de m’ installer dans le jardin.

En deux temps trois mouvements, je me retrouvai dans l’ eau fraîche de la piscine creusée, faisant quelques longueurs avant de m’ accouder au rebord, les yeux fermés, afin de profiter pleinement du soleil pétant qui illuminait le ciel bleu.

Je regardais ma femme, car même si nous n'étions pas encore marié elle restait ma femme, dans sa nuisette qui quittait la chambre pour préparer le petit déjeuné, elle revint avec le plateau et je remarquait les trois tasses, dont le mug d'Arizona qui le prit et commença à le boire, je ne pu réprimer un rire d'amusement, cette petite fille était extra-ordinaire. Je souris et lui caressais la joue pendant qu'elle buvait, elle me regarda d'un air presque dangereux et je ris une fois de plus

ADEN_ Cette petite me rappelle une jeune femme qui n'aime pas qu'on la touche pendant le petit déjeuner.

Je parlais de Bella bien entendu, j'adorais les matins avec elle, s'était toujours drôles, surtout source de conflits, j'adorais la câliner mais Bella aimait le calme et son petit déjeuné, s'était primordiale, je comprenais. J'avais dit cette phrase assez haute puisque Bella était sur le balcon. Je comprenais parfaitement ses actions, elle me laissait du temps pour mes retrouvailles avec ma fille.

ADEN_ Tu veux que je te lises une histoire ?

Arizona hocha la tête et je la portais tout en lui donnant un croissant afin qu'elle ne le mange. La petite me guida vers le bureau et me montra une boite. Je l'ouvris et y découvris mes lettres, je fus surpris. Je commençais à lui lire puis tombais sur la photo du kangourou & moi. Je vis Arizona tapoter sur la photo de ses petites mains

ADEN_ C'est un kangourou ma chérie

J'éclatais de rire en voyant Arizona sautiller sur mes genoux, elle comprenait vite, c'était réellement amusant

ADEN_ Oui, un kangourou ça saute

Elle éclata de rire et je ne pu que la suivre avant d'embrasser son front. Je la portais jusqu'au balcon et admirait Bella

Le soleil caressaient délicatement ma peau de ses rayons chauffants. Quelques minutes s' écoulèrent et je rouvris mes paupières closes auparavant, sentant un regard insistant sur ma personne. Je jetai un coup d' oeil au balcon et ne tardai pas à reconnaître Aden avec Arizona dans ses bras. Ce dernier m' observait pleinement, attention qui m' arracha un petit sourire. Je plaçai mes mains de part et d' autre de mes yeux afin d' avoir une meilleure vue de mon petit ami et nôtre fille. Je leur adressai un vif clin d' oeil avant de faire d' autres longueurs et de me résigner à sortir de l' eau, face à la sonnerie de la porte d' entrée qui retentissait. Je m' enroulai d' une serviette, disposée sur une chaise du jardin et m' empressai d' ouvrir la porte, laissant sur mon passage un bon nombre de petites flaques d' eau. Je fus surprise de découvrir, face à moi un Alessio complètement dépravé. Ses paupières semblaient lourde, et sa langue pateuse. Il me scruta d' un oeil à la fois coquin et hagard. Non, il n' allait vraiment pas bien. Il avait vraiment du faire la fête toute la nuit. Je lui fis signe de rentrer et, au lieu de rentrer tout simplement, il me sauta dessus, enroulant ma silhouette dégoulinante de ses bras puissants et protecteurs. A la recherche d' affection ? m' interrogai-je, soudainement. Il enfouit sa tête dans mon cou, tandis que je remontai tendrement son échine du bout de mes doigts. Effectivement, cet acte si soudain devait être du à un manque particulier de tendresse, mais que cela aparaîsse sous cette forme ne présageait rien de bien sincère.

BELLA • Alessio, tu m' expliques ?
ALESSIO • Expliquez quoi ? Je vais très bien, j' ai juste passé une nuit plutôt déjantée avec une superbe fille trop canon, humm, une bête de sexe, presque aussi bien que..
BELLA • Ta gueule, ça va, je me passe des détails. Va dans ta chambre ou alors va te laver, tu pues l' alcool une vraie infection.

Alessio explosa de rire tandis qu' il resserait notre étreinte. Je me laissai gentiment faire avant de me détacher en totalité de lui et de le pousser jusqu' aux escaliers qui l' amènerait à la salle de bain. Ce dernier m' observa, tout sourire, restant à la première marche. Il attendait peut-être que je le lave moi-même, comme les gamins ?

BELLA • Tu veux que je te lave aussi peut-être ?

ALESSIO • Ce serait pas de refus...

BELLA • Allez, arrête ! Je veux pas qu' Arizona voye son parrain dans cet état, s' il te plaît.

Alessio sembla avoir compris mon but et monta un à un les escaliers avant de pénétrer dans la salle de bain. J' avais eu le temps de sécher, et les grandes flaques d' eau se révèlaient être maintenant que de simples gouttes. Je les séchai malgré tout à l' aide de ma serviette et pénétrai dans la cuisine afin de grignoter un petit truc. Lorsque j' eus terminé ceci, je m' installai sur le canapé, toujours vêtue d' un simple bikini et allumai la télé. Peut-être que, par hasard, un feuilleton sympathique allait être diffusé, ou alors une de mes séries favorites telles que Grey's Anatomy, ou encore Sex & the City.

A mon plus grand désarroi, rien de tout cela ne passait, je décidai donc d' éteindre la télé, et me retournai vivement lorsque j' entendais des pas en direction du salon. Aden, tenant toujours Arizona dans ses bras, me scruta d' un air interrogateur, à la recherche d' une réponse à cette brusque agitation. J' haussai les épaules avant de lui souffler à l' oreille, afin que lui seul ait le privilège d' entendre:

BELLA • Alessio ne se porte pas à merveille, hum.

Je finis par étirer une légère grimace, et quittai le salon pour la salle de bain. Je toquai gentiment à la porte, et attendis qu' Alessio me donne l' autorisation de rentrer. On ne savait jamais la tenue dans laquelle il pourraît être..

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