Théâtre réputé mondialement de Beverly Hills • ADEN B.

Je regardais Bella tout autant que Arizona puis décidais de rentrer pour m'habiller, je fis d'abord prendre le bain à ma petite fille qui rigolait et jouait, j'étais épanoui, cette petite était magnifique, je ne parlais pas du physique, mais plutôt de sa personnalité. Il était rare que je lui donne son bain, habituellement c'était toujours Bella qui lui donnait son bain. Je chantais en faisant la toilette d'Arizona qui éclatait de rire face à bêtises que je pouvais faire

ADEN_ Tout tout pour ma chérie, ma chérie. Tout tout pour ma chérie, ma chérie (...)

Arizona éclata de rire et je l'enroulais dans un draps avant de l'habiller d'une petite robe, je descendis vite fais, toujours en caleçon alors qu'Alessio venait de monter. Je fronçais les sourcil et Bella m'expliqua, je grimaçai à mon tour. Bella montait pour pouvoir parler à mon meilleur ami, surement. Je regardais un peu partout et tombait sur un étuit de guitare, je fus d'ailleurs étonné, je pris la guitare, des notes, brouillons. Je commençais à chanter
ceci

Du côté d'Alessio, il prit rapidement une douche et permis à Bella d'entrer, ayant enfiler un caleçon

Alessio finit par m' accorder la permission d' entrée dans la salle de bain, tandis qu' il enfilait son caleçon. Je me permis de pénétrer hâtivement mais à pas de loup dans la pièce, et, les bras croisés sur ma poitrine, le fixait, avide d' explications. Ce n' était pas la première fois qu' il rentrait ainsi, mais à chaque fois, il avait un motif différent pour chacunes de ses soirées, alors j' attendais, je voulais en savoir plus, comme d' habitude. Il me toisa avec une once d' embarras et finis par refermer la porte de la salle de bain derrière moi. Il s' assit sur un des rebords de la baignoire et se mordilla la lèvre inférieure. Que désirait-il me faire comprendre ?! Je détestais être dans l' incompréhension totale et, pour l' instant, avec Alessio, j' étais servie. Il possèdait tous les spasmes du garçon à la fois nerveux et gêné. Il voulait que je le mette en condition peut-être ? Si il ne me disait pas tout de suite ce qui c' était passé, j' allais l' étriper, exploser. Oui, l' ignorance me rendait folle alliée.

ALESSIO • J' étais à une fête hier soir, vu qu' Aden allait revenir, je me suis dis que vous voudriez passer un petit moment familial. Normal quoi. Et puis, comme d' habitude, j' ai trop abusé de l' alcool et de pleins d' autres trucs d' ailleurs, et puis bah voilà quoi, je vais pas te raconter les détails. Je me demande même comment j' ai fais pour revenir à la villa sans me ramasser comme une merde.

J' écarquillai les yeux, avant de m' approcher doucement de lui et de porter ma main à son front qui se révèlait être brûlant. Cela m' étonnait de la part d' Aden, qu' il soit indulgent, car même si Aden était son meilleur ami, lorsqu' il s' agissait d' aborder le sujet du " nous " donc Aden & Moi, il prenait très vite les choses males, s' emportant en me faisant indirectement comprendre qu' il m' aimait toujours profondément, ce que je me fatiguais à oublier, en vain. Cette situation me troublait en fait..Me retrouver seule, dans une salle de bain me rappellait la journée à Paris durant laquelle Alessio et moi, nous nous étions enfermés dans cette petite pièce fraîche, nous embrassant, à la recherche de la chaleur sexuelle de l' autre. Un acte qui avait remis en cause un bon nombre de buts dans ma vie même si Alessio ne l' avait jamais su. Je vins m' asseoir à ses côtés, tandis que ses mains se glissaient déjà dans ma chevelure afin d' y replacer une mèche rebelle qui me barrait le regard. Je le gratifiai d' un petit sourire en guise de remerciement avant de fixer mes pieds qui tapotaient contre les parois de la baignoire. Alessio, qui semblait comprendre mon trouble, me caressa délicatement le bras droit tout en approchant ses lèvres des miennes. Je me décalai brusquement face à ces actes plus que déplacés vu les circonstances et je me redressai. Le bonheur commençait à prendre une grande place dans ma vie et ce n' est pas ce petit détail qui allait tout gâcher. Ce n' était pas Alessio que j' insultais ainsi, mais son attention que j' avais très vite cerné.

ALESSIO • Nous avons tous des buts à concrétiser dans nos vies. Celui d' atteindre ses objectifs, celui de vivre une vie riche en émotion, en amour et sans problèmes. Mais chacuns de nous est différents, et leurs enjeus aussi. J' ai su réaliser la plupart de mes buts, mais j' ai échoué à un seul, celui qui me permettrait d' ouvrir réellement mon coeur et de rendre ma vie normale. Je pense pas avoir à être plus explicite dans mes propos..Tu vois très bien de quel sentiment je veux te parler..

Je me tortillai sur place, confuse, avant de croiser les pupilles joviales de mon partenaire. Il semblait tout à fait à l' aise, en m' exprimant ses opinions, ce qui n' était pas du tout le cas pour moi. Il réveillait les vieux démons enfouis dans mon esprit depuis si longtemps. Je n' allais surtout pas le remercier pour ça, loins de là. Je détestais peut-être être dans l' insouciance, mais je haïssais encore plus le fait de me replonger dans le passé car on avait le malheur de se remémorer les moeurs de nos vies " antérieures "..

ALESSIO • Mes habitudes volages ne changeront pas tant que je n' aurais pas mis la main sur la perle rare face à moi, mia Bella.

BELLA • Et bien j' espère que tu aimes les déception, car tu n' es pas près de m' avoir.

Alessio soupira de découragement et de tristesse. Non, il fallait qu' il se résigne à passer à autre chose, à arrêter d' espérer quelque chose de part, car c' était gâcher des heures de sa vie. Je sortis hâtivement de la salle de bain lorsque mon oreille fut retenue par une mélodie, une mélodie qui était mienne. Celle qu' Adonis avait écrite en pensant hasardeusement à moi. J' aimais cette musique, je l' idôlatrais. Elle constituait une de mes plus douces berceuses, avec celles qu' Aden avaient auparavant composé pour moi au piano. Le timbre de voix m' était encore inconnu et je décidai donc de descendre en bas, avec le grand espoir de voir apparaître face à moi mon meilleur ami, Adonis. J' avais bien besoin de lui à ce moment-même, d' une épaule à qui parler, qui saurait me donner le bon choix à faire. Malheureusement pour moi, j' avais bien trop espéré et ne pus être que déchirer lorsque je concluais la présence d' Aden et non celle d' Adonis. Je pris une grande respiration avant de demander gentiment à Aden d' arrêter de jouer. Même si sa voix était à la fois sensuelle et suave, l' écouter chanter cette chanson m' était presque fatal. Je retirai délicatement la guitare des mains d' Aden suivit des partitions et montai à l' étage afin de déposer le tout dans ma chambre. Je me doutais que j' allais attiser la curiosité d' Aden, mais bon..Ce qui était à Aden resterait à Aden et ce qui était à Adonis, resterait à Adonis, mais je ne pouvais pas lui en vouloir, il ne le savait pas.

Je faisais confiance à Bella, mais je ne trouvais pas la tranquillité sachant qu'Alessio était dans un état surement bien plus que pitoyable. Je continuais de jouer tandis qu'Arizona me regardait, presque d'un regard noir, je n'avais pas vu le temps passer et Je fronçais les sourcils, Arizona regardait d'un côté de la maison situé derrière mois, je continuait de jouer et entendit Bella me demander d'arrêter. Sa voix paressait tremblotante et je m'arrêtais directement. C'était donc la raison pour laquelle ma fille me fusillait du regard, j'avais blesser sa mère sans m'en rendre compte. Je me levais et m'approchais d'elle lorsqu'elle fit un pas en arrière. Je ne compris pas

ADEN_ Ma chérie, c'est cette chanson qui t'a blessée, le fait que je la chante. Raconte-moi, explique moi pourquoi soudainement, tu ne veux plus que je te touche

La sonnerie de la porte d'entrée retentit et je partis ouvrir, caleçon où pas. Je fus surpris de découvrir Adonis sur le pas de la porte. Il toisa ma tenue plus que dénudé et je lui demandais ce qu'il voulait. Il me répondit qu'il venait chercher sa guitare et quelques partitions. Je compris bien vite qu'il s'agissait alors de celle que j'avais jouer auparavant, que j'avais blesser Bella en remémorant des traces d'Adonis dans sa vie amoureuse. Je baissais la tête, m'excusait auprès d'Adonis, lui expliquant que j'avais utilisé sa guitare et ne savait pas que c'était ses chanson, ni son instrument. Il me fit un rapide sourire mais le perdit lorsqu'il vu Bella, troublée, il avait l'air de savoir que quelques choses n'allait pas, il accourra presque pour la prendre dans ses bras.

ADONIS_ Dis-moi ce qu'il ne va pas Bella...Dis-moi. Viens on va dehors

Je les laissais alors qu'Alessio descendait dans le salon, je lui demandais de garder Arizona pendant que j'allais me doucher pour pouvoir enfin m'habiller, une fois fait, j'allais sur le balcon et regardait l'horizon, puis posais mon regard sur le couple, qui n'en était plus vraiment un, je n'entendais rien mais je ne pouvais détacher mon regard deux, quand j'y pensais, j'avais gâché une grosse partie de la vie de Bella. Adonis, lui, l'avais comblée, il l'avait rendue heureuse, lorsque j'étais revenu, elle semblait souriante, était redevenue la Bella pleine de vie et celle qui s'amusait avec la bande à chaques récréations, celle que j'avais connu au début. Bien sur, j'aimais toujours Bella, mais je me souvenais de chaque instant où je l'avais fait souffrir, revoyait l'état dans lequel elle était, son visage, ses larmes, notre souffrance....

Aden ne s' était aucuneent douté qu' il réveillait mes moeurs en chantant cette douce mélodie..." Un exil, un exil..Loin de là " Oui, Adonis avait été ma vraie dose d' évasion durant la longue absence de mon petit ami actuel, et bientôt mari. Il m' avait permis de relativiser, de prendre de bonnes initiatives, et s' était très bien occupé d' Arizona, en compagnie d' Alessio. Après avoir déposé les affaires de mon 'meilleur ami' dans ma chambre, je descendis les escaliers, afin de donner des explications à Aden et aussi parce que j' avais été interpellé par la sonnerie et la personne qui venait nous rendre visite. Je mettais mon premier pied sur le carrelage de l' entrée et découvris l' identité du visiteur. Adonis, mon Adonis ! Un large sourire triste se dessina sur mes lèvres tandis qu' il accourait déjà sur moi, ayant décelé une pointe de mélancolie dans ma mine blanchâtre. Il enroula mon corps de ses bras protecteurs et m' embrassa le haut du front, avant de m' attirer vers la sortie de la villa. Lorsque nous eûmes passer la porte, nous pénétrâmes sur la longue étendue verdâtre, plus communément appellé Jardin. Il porta sa main droite à ma joue, un sourire apaisant sur les lèvres. Ses doigts dessinèrent délicatement mes pommettes tandis qu' il plaquait avec tendresse sa bouche charnue à ma joue. J' eus comme l' impression de ressentir une vive décharge qui m' électrocuta tout le corps, jusqu' au bout des orteils. L' effet qu' il produisait sur ma personne était indéfinissable, un vrai calement pour mon esprit tourmenté.

ADONIS • Et si tu m' expliquais ce qu' il ne va pas ?
BELLA • Je sais pas, je sais plus. Aden a joué la mélodie que tu avais composé pour moi et...ça m' a fait mal. Notre histoire est finie mais mon coeur semble avoir eu du mal à accepter la faute d' Aden, même si il en avait pas conscience..Et puis avec Alessio, qu' arrête pas de me faire comprendre pleins de sous entendus..J' ai du mal là. J' ai besoin de toi..

Adonis semblait attendri par mon comportement et j' avais moi-même, la brusque impression de retomber en enfance, avec le besoin affectif de papa et maman, même si mon partenaire face à moi ne jouait pas que ce rôle. Il m' adressa une douce étreinte, un moyen de me rassurer qu' il serait toujours là pour moi, quoi qu' il arrive, il serait là pour m' aider à surmonter les choses, même les plus difficiles à supporter. Je l' aimais, oh oui je l' aimais bien plus que quiconque, enfin moins qu' Arizona ou encore Aden, mais je l' aimais malgré tout.

ADONIS • Rah, toujours aussi sensible, ma Bella. Je t' aime...Sans ambiguïté hein.

Il m' adressa un large sourire pleins de malice avant de resserer notre étreinte et de me pousser en direction de la piscine, ce que je ne savais pas. Je marchai à reculon, jusqu' à ce que mon pied frôle le bîtume de la piscine et touche une mince parcelle d' eau. Me rendant compte de la merde dans laquelle j' étais, je m' empressai de pousser Alessio et de partir en courant. Ses intentions n' étaient plus un secret à mes yeux, il avait envie de me taquiner, mais je n' allais pas tomber à l' eau ! Il retira ses converses, son blouson sur l' herbe tout en me poursuivant jusqu' à ce qu' il arrive à son but premier: m' avoir. Il me sauta dessus et nous plongeâmes tous les deux dans l' eau. Dans un élan d' amusement, j' explosai de rire et m' accrochai à Adonis afin de le couler, la distraction de base quoi. Mais bien sûr, essayer de le noyer était comme espérer de ne jamais souffrir dans la vie, c' était impossible. Il me rit au nez avant de me porter délicatement sur ses épaules.

BELLA • Ahhh Alessio, ça va vraiment pas, t' es disjonctée, tu vas te faire mal !
ADONIS • Mais non, t' es aussi légère qu' une plume, racontes pas de bêtises !

Je ne tardai pas à me détacher de lui lorsque mon regard se posa sur Aden qui nous fixait, avec une mine de marbre, une pointe de haine dans ses pupilles. Je n' avais pas besoin d' être à un centimètre de lui pour le remarquer. Je continuais à me divertir dans l' eau avant de sortir, alerter par ce regard foudroyant. Je pris le temps de me sécher rapidement, d' enfiler une petite robe et de monter à l' étage. Aden se trouvait toujours sur le balcon, accouder à la rembarde. Je tapotai sur son bras, attendant qu' il se retourne et qu' il m' explique ses regards.

Je les regardais s'amuser comme deux enfants et me rappelait les paroles du cousin de Bella, ma vie était déjà toute tracée, j'avais un travail, j'allais épouser Bella, avait une petite fille & ne trouvais jamais le temps de m'amuser. Elle, par contre, avait l'air de bien se marrer, je voyais dans son regard que la présence d'Adonis était importante pour elle, seulement, j'étais jaloux, car je savais qu'une fois de plus son cœur était partagé. Bella avait ce gros défaut, de toujours fuir lorsqu'elle avait un problème & sentimentalement, elle aimait plusieurs hommes. Mais était-elle finalement avec le bon. Étais-je le bon, Adonis était celui qui ne la fit jamais pleurer... Et moi, qu'étais-je pour elle a part le père de sa fille & son futur mari. Je la vis sortir de l'eau et elle prit légèrement du temps avant qu'elle ne puisse voir que j'avais soigneusement viser Adonis en lui lançant un bouquin, Orgueil et préjugés, 380 pages, il s'avérait être le livre préféré d'Adonis mais je n'en savais rien. J'entendis un Aïe qui me réjouis puis me tournais lorsque je sentis de légère tape sur mon bras. Je me retournais pour faire face à Bella qui me demandais des explications.

Des explications, elle avait le culot de m'en donner, alors qu'il y avait quelques minutes à peine, je du trouver par moi même ce qu'il n'allait pas. Elle voulait des explications, elle allait en avoir. J'étais jaloux, et bien trop fière pour lui avouer.

ADEN_ Tu veux savoir quoi exactement Bella? Parce que faudrait savoir ce que tu veux enfaite ! & je ne parle pas seulement des explications pouraves que tu me demande. Parce que ta vie est un vrai bordel ! Ce mec là..Ouais tu vois celui avec qui tu faisait mumuse dans la piscine ! Il est quoi pour toi ? Celui qui ne t'as jamais fait pleurer ? Ca j'en suis sur, mais moi la dedans ? Je suis quoi ? Juste le futur mari idiot qui t'aime comme un fou et qui fais tous pour qu'on soit heureux, qui est partis un moment car il ne supportaient pas l'amour ne ses parents, qui ont été assez con pour ce mettre ensemble ! Et pendant se temps là..Alors que la nuit avant mon départ je t'avais bien expliqué que je ne saurais supporter l'amour de ma mère pour ton père, tu vas dans les bras d'un autre. Tu veux qu'on fasse quoi Bella ! Un remake de trois hommes et un couffin. C'est génial, quelle merveilleuse idée, j'avais déjà cette impression lorsque t'étais enceinte et qu'Alessio s'était mis entre nous. Maintenant on a Adonis qui vient de prendre le dernier rôle. On moins, on sait qui est le père, c'est déjà ça... Bien que t'aie couché avec les trois, c'est vrai, depuis le début de notre relation, je ne t'ai trompé qu'une fois, sous l'effet de l'alcool. Toi, contrairement à moi, t'étais bien consciente que tu me trompais... Seulement j'espère que tu ne pense pas ni à Alessio, ni a Adonis lorsque je te fais l'amour. Dis moi Bella... Je suis quoi dans l'histoire moi, t'es tellement bien avec Adonis, que toutes l'école, MEME les PROFESSEURS parlent de vous. Il font un beaux couples par-ci. Seront élu le couple de l'année, par là. Au début c'était NOUS, maintenant, j'hésite encore à savoir s'il y en a encore un. Je me demande si tu as fais le bon choix, parce qu'on est aussi misérable l'un que l'autre

Je m'étais avancer, avais taper sur le bureau, renverser des livres dans la bibliothèque, ce n'était pas prévu mais je n'arrivais plus à me contrôler, j'étais Jaloux & était certains qu'Adonis faisait un meilleur petit ami que moi, il ne l'avait jamais fais souffrir, jamais fais pleurer, jamais trompé, il n'avait jamais fais ce que moi j'avais pu faire

ADEN_ Tu les a eu tes explications. T'es heureuse maintenant..J'en doute, tu ne l'a jamais été avec moi

Les pupilles tueuses d' Aden croisèrent les miennes tandis que j' étais rapidement traversé d' un furieux frisson. Son regard était à glacer le sang , et je ne me rappellais pas l' avoir déjà vu dans un état si secondaire auparavant. J' ignorais les causes de ce brusque changement de comportement et c' était en partie pour cela, que j' étais venue à sa rencontre, ce que j' allais regretter amèrement. Nous rentrâmes involontairement dans ma chambre, laissant la baie vitrée ouverte tandis qu' Aden entamait déjà son monologue. Les bras croisés sur ma poitrine, ils ne tardèrent pas à flancher, peu à peu, contre mes côtes, face aux paroles blessantes, que mon petit ami m' adressait. Pour qui se prenait-il, à juger ma vie amoureuse comme bon lui semble. Il fallait croire qu' il ne me connaissait pas assez pour supporter ma mentalité, mon caractère, mon comportement. Ne se rendait-il pas compte de la dureté de ses paroles, de son flot de paroles offensant, mais qui reflétait en même temps la douleur qui le submergeait. D' habitude, je me serais dis que je ne pouvais pas lui en vouloir, qu' il avait besoin d' évacuer sa haine, mais ses paroles avaient bien trop d' importance pour que je lui pardonne cette fois-ci. En l' espace de quelques secondes, la bibliothèque était renversée au sol, la plaque de verre recouvrant mon bureau était sur le point de se fissurer...La haine qui le contrôlait entamait son processus sur mon esprit aussi, avant que je ne finisse par craquer. Il m' avait cherché, il allait me trouver. En l' espace de quelques secondes, je portai ma main droite à sa joue, dans un élan de violence indémesurée. Sa tête engaga un brute pivotement avant que je ne le pousse violemment, les yeux emplis de larmes, comme si la personne en face de moi n' était plus l' homme que j' aimais mais une personne que je haïssais plus que tout au monde avec laquelle je m' apprêtais à me battre, et je gagnerais, oui, je gagnerais car j' étais une battante, une gagnante. Mes pensées étaient ridicules, j' essayais de me persuader que la haine vaincrait l' amour que je portais pour Aden mais c' était comme impossible sauf si je forçais mon coeur à faire les choses ainsi...Alessio et Adonis qui avaient semblé être alerté par ce boucan montèrent quatre à quatre les escaliers, atteignant ma chambre. Leurs regards effrayés virevoltèrent sur Aden et moi tandis que ce dernier se massait nerveusement la joue. Je me tournai vers eux et les poussa brutalement en dehors de la pièce. Cette altercation ne regardait que moi et Aden, ils n' avaient pas à essayer de s' inclure dans le problème, ce serait les intensifier involontairement.

BELLA • Pour qui tu te prends, toi, à juger ma vie amoureuse, et à remettre en question les sentiments que j' éprouve pour toi ? Quoi, sa y' est, Monsieur il arrive plus à s' amuser alors il remet la faute sur mon dos. Tu n' es qu' un sale jaloux, car je possède tout ce dont j' ai besoin pour bien évoluer. Et si y' en a bien un qu' a une allure misérable, de merde, c' est bien toi, à piquer ta crise qui ne rimera à rien juste à détruire notre relation ! Sache que ce corps, tu ne le toucheras plus jamais, ces lèvres, tu ne les embrasseras plus jamais et que ce regard, tu ne le croiseras plus jamais. Tu as cherché les problèmes, tu les as trouvé, maintenant c' est peut-être toi qui essaye de me larguer afin d' aller rejoindre une autre dulcinée dans le secret ? Du genre une mini pute, comme Jennifer, ou encore Maxìn, ooh la grande Maxìn, un bon coup n' est-ce-pas hein ? Le fait que vous ayez couché ensemble n' était plus un secret, elle ne sait même plus fermer sa bouche, t' a du la baiser comme un sauvage pour qu' elle soit si excitée en détaillant ses ébats à ses collègues perverses.

Mes propos étaient crus, mais malheureusement incontrôlés. Mon but était le même qu' Aden, je désirais le faire réagir, mais j' avais aussi utilisé des moyens et une intonation violente. Dieu sait que je ne m' énervais que très peu de fois, mais que lorsque j' éclatais, ce n' était pas beau à voir. En l' occurence, vous aviez à ce moment-même, l' altercation qui était à éviter, mais que par chance, je subissais en compagnie d' Aden, génial n' est-ce-pas ?

BELLA • J' ai été heureuse avec toi, plus d' une fois, mais maintenant, n' espère même plus de la gentillesse de ma part. Je ne te virerais jamais de cette Villa, parce que tu es le père d' une magnifique petite fille qui est aussi mienne, mais n' attend plus rien du tout de moi. Si Arizona n' avait pas été présente, je t' aurais viré un coup de pied au cul, mec ou pas mec.

Je retirai avec hargne la bague qui ornait mon annulaire avant de la lancer par la baie vitrée. Cette dernière attérit dans un petit coin qui m' était inconnu, et je n' irais pas la chercher.

BELLA • Pauvre con,

Une baffe, voilà ce que je méritais & je l'ai eue. Elle eu la capacité de me faire reprendre mes esprits. Bella, à mon souvenir, ne m'avait giflé que très rarement, seulement deux fois en comptant ce moment. Je me rappelais le jour où j'avais pris un peu trop de drogue lorsqu'elle était encore enceinte & que nous étions à Paris. Je compris alors que lorsque Bella devenait violente, c'est que j'étais allez trop loin, ma jalousie était réellement trop forte, & lorsqu'on dit qu'elle nous fera se perdre, c'était véridique. La femme que j'aimais venait de lancer sa bague de fiançailles à travers la baie vitrée, je pleurais, beaucoup trop de choses en tête : L'envie de ne pas la perdre, nos paroles aussi blessantes les une que les autres, cet acte qui m'avait propulsé dans le passé, me rappelant la disputes finale avant le divorce de mes parents. Bella partit s'enfermer sur le balcon, je hurlais tapais sur la vitre, la suppliant qu'elle m'ouvre, mais elle n'en fit rien.

ADEN_ Bella, si tu n'ouvre pas je défonce la baie vitrée

Et j'en étais capable, elle le savait, mes paroles alertèrent une fois de plus Alessio & Adonis mais il était trop tard, j'avais déjà fracassé la vitre. Heureusement que Bella ne reçu aucun éclats de verre, puisqu'elle s'était mise dans un coin du balcon. Je me retournais et l'attrapais par les poignets, sanglotant.

ADEN_ Bébé..nan Fais pas ça, je te promets de me contrôler..Je t'en supplie, Bella me quitte pas. Imagine ce que je ressens quand je te voir rire avec lui. Depuis quand on a plus fais ça nous deux ? Je pète un câble parce que je suis jaloux, mais ce n'est qu'un détail. Parce que ce qu'il me fait encore plus péter les plombs c'est de savoir que je ne suis plus rien. Que tu aurais mieux fait de rester avec Adonis.

Je la lâchais et tremblotais, je sentais que mon coeur allait explosé, que je n'étais pas du tout d'un un bon état, pâle comme un linge, mais je voulais m'expliquer.

ADEN_ Car il fait un meilleur père que moi, meilleur petit ami & fera surement un meilleur mari. Il ne t'a jamais fait pleurer, jamais fait souffrir. Tu t'amuse, t'es heureuse, tandis qu'avec moi, tu ne peux plus avoir tout ça...

Je posais la main sur mon coeur, crise cardiaque, une fois de plus. Je me laissais tomber sur le bitume du balcon et regardais Bella avant de souffler quelques paroles à son intention.

ADEN_ Je t'en prie, laisse moi crever...N'appelle pas d'ambulance..Je n'ai plus rien..

Certes, j'avais encore Arizona, mais je ne voulais pas la partager, j'étais égoïste en les voulant toutes les deux, ne pas partager la petite, une fois papa, une fois maman. Je préférais vraiment crever & qu'elle soit heureuse avec Adonis, que de rester ici & que nous nous disputions sans arrêt à cause de ma jalousie maladive

Mon regard se perdait dans l' étendue bleue, j' essayais de faire abstraction des coups frappées contre cette baie vitrée qui n' allait pas tenir très longtemps vu la force qu' employait Aden pour me faire réagir. Sa voix vint résonner tel un écho dans mon esprit tandis que mes mains empoignaient avec plus de pression la rembarde du balcon. Les paupières à présent closes, j' émis un mince sanglot et me retournai brusquement à l' entente du fracas de la vitre. Les yeux écarquillés, je contemplais les dégâts effarants. Les bouts de verre répendus un peu partout sur le bois du balcon. Les mains ensanglantées d' Aden, par le choc, vinrent s' emparer de mes poignets, m' obligeant à croiser ses pupilles emplis de larmes désolées et souffrantes. Mes neurones analysaient chacunes des paroles que m' adressaient à Aden et peu à peu, je sentis la fissure de mon coeur se faire à nouveau une petite place dans ma poitrine. Jaloux...La jalousie était considéré par certaines femmes comme une qualité, car elles se prouvaient que leurs hommes les aimaient mais cela pouvait aussi être un défaut, un réel défaut, surtout lorsque ça en devenait maladif, et en l' occurence, c' était le cas à ce moment-même. J' aurais voulu pouvoir lui pardonner, mais je n' arrivais pas à me mettre à sa place. Cette réaction aussi excessive et innattendue m' avait blessé. Ses propos avait été un élément déclencheur et je me rendais peu à peu compte que malgré les nombreuses tentatives nous n' aboutissions jamais à notre bonheur commun, nous détruisant l' un, l' autre. De violentes convulsions animèrent la silhouette d' Aden, alors qu' il s' était détaché de moi, continuant de parler à un débit rapide, plein de souffrance. Je tentai une approche vers la silhouette envoûté de durs tremblements mais marchai involontairement sur un énorme bout de verre. J' eus juste le temps de retirer mon pied pour éviter de me couper et à vue d' oeil, je devais en conclure que m' approcher d' Aden, à ce moment même, était la chose déconseillée. Il ne tarda pas à s' effondrer au sol, pâle comme un linge tandis qu' Alessio accourrait jusqu' à son meilleur ami et qu' Adonis m' enlaçait vigoureusement, tout en me cachant la vue afin que je n' ai pas le corps inerte d' Aden face à moi. Je me remémorai chacuns de ces mots. Il désirait que je n' appelle pas d' ambulance alors je ne le ferais pas...Je voyais en la mort une échappatoire pour Aden, il méritait tellement de bonnes choses et n' en avait récolté que des mauvaises... Ma vue barrée par le polo d' Adonis, je tentai un regard sur la silhouette d' Aden et sentis mes yeux me picoter. Alessio prit son meilleur ami dans ses bras avant de le ramener sur mon lit. Je restai quelques secondes dans les bras d' Adonis avant de m' en décrocher et de pénétrer une nouvelle fois dans ma chambre saccagée. Je ne tardai pas à demander aux deux hommes de quitter la pièce afin de me laisser en paix avec mon 'petit ami' . Je m' installai à ses côtés, et pleurai à chaudes larmes, sans interruption. J' aurais pu être bercé par les battement de coeurs d' Aden, mais ces derniers étaient de moins en moins présents...J' aurais voulu mourir, tout comme lui..Il me manquait déjà terriblement....J' observai la trotteuse de ma pendule, voyant les secondes s' écouler lentement...

BELLA • Je t' aime...

Je restais inerte, sans vraiment compte que je vivais toujours, mais que je partais réellement. Je soufflais sentant qu'Alessio me portait, les secondes passaient et Bella avait demandé à être seule avec moi. Je ne savais pas comment lui faire comprendre, mais en vérité, je ne voulais pas vraiment mourir, je fis alors tombé le téléphone sur la table de nuit, en espérant qu'elle comprenne qu'il était temps, je voulais, à présent qu'elle appelle les secours. Je ne savais pas vraiment si je rêvais, mais je répondu un je t'aime, allez savoir si je lui avais vraiment dit.

Cette phrase résonnait dans ma tête comme un écho. Je t'aime... Oui je je t'aime Bella, plus que tout, si elle savait seulement. Je lui prouvais, peut-être pas de la bonne manière, mais plus d'une fois, j'avais failli frôler la mort, & là, c'était pour son bonheur que je voulais partir, mais en même temps, je voulais resté, même s'il fallait que je souffre...

ADEN_ Aime-moi... jusqu'à la fin

Pour moi, cette phrase voulait tant dire, je l'avais dit presque inaudiblement, je fermais à nouveau les yeux

Les larmes perlaient le long de mes joues rosées et ma tête posée contre le buste d' Aden, j' observais les minutes défiler, tellement lentes, tellement déchirantes. Je souffrais, souffrais énormément, mais bizarrement, je ne ressentais aucun remords...A mes yeux, la mort était le meilleur moyen pour Aden d' évacuer, il en avait besoin plus que quiconque et j' allais lui accorder ce paradis. Je finis par fermer les yeux, me plongeant dans un flot de pensée indémesuré. J' avais la nette impression de voir ma vie défilé, sous mes yeux. Ma naissance, mon adolescence, et l' anniversaire de mes dix-huits ans. Mon esprit se focalisa subitement sur le passage du ruisseau, lorsque nous nous étions avoué notre amour mutuel. Un râle souffrant s' échappa de ma gorge tandis que je me redressai brusquement à l' entente d' un objet tombé, le téléphone plus précisément. Mon regard, auparavant posé sur la pendule vrilla sur Aden qui avait, à présent, la main sur la commode où s' était trouvé auparavant le moyen de communication. Un message ? Voulait-il me faire passer un message ? A la fois stupéfaite, et anxieuse, j' approchai mon visage de celui de mon partenaire, et je remarquai enfin que les paupières de ce dernier n' était pas totalement closes. Il pouvait encore distinguer le peu de geste que j' effectuais même si sa vue devait être très floue. Ses lèvres bougèrent mais aucun son ne sortit de la bouche d' Aden. J' avais, malgré tout, décelé le sens de ses paroles inaudibles. Il m' aimait toujours...Nonobstant le fait que je l' avais horriblement fait souffrir, comment pouvait-il rester ainsi avec moi alors que je l' avais littéralement détruit ? Il affirmait qu' il n' avait plus rien et j' étais l' unique fautive de cet état..Une autre phrase vinrent titiller mes oreilles et je reposai mon regard sur le visage serein d' Aden..Ses douces paroles eurent l' effet d' un échos dans mon esprit tandis que je posais chacunes de mes mains sur ses joues, dans un élan de tendresse et que je mêlai mes lèvres aux siennes. Une façon de le garder en vie le temps que j' appelle les Urgences. Ma bouche charnue finit par se détacher de celles de mon partenaire et je composai expréssement le numéro de l' hôpital, après avoir ramassé le téléphone qui s' était effondré au sol.

BELLA • Allô, oui, j' appelle pour une urgence, mon petit ami vient de faire une crise cardiaque après avoir malencontreusement foncé dans ma baie vitrée...
INFIRMIERE • Votre adresse ?
BELLA • La treizième rue du quartier de Holbmy Hills.
INFIRMIERE • OK, je vous envoie une équipe.

Après un mince merci, je raccrochai et reportai toute mon attention sur Aden, caressant ses joues afin qu' il ne sombre pas dans un comas auquel il ne survivrait sûrement pas...

Je sentis ses lèvres contre les miennes et mon coeur s'accélérait, je respirait plus fort, difficilement, je voulais lui montrer que j'étais là. Je ne voulais pas partir, même si rester ici, impliquait de la voir heureuse avec un autre, peut-être. J'entendis les pleurs d'Arizona, agacée par l'obligation de ne pas voir son père, ni sa mère. Je repensais à elle, il y a un moment que je ne l'avais pas vu, autant que Bella, et j'avais encore tout gâcher... L'ambulance ne tarda pas à venir me chercher mais nous dure me ré-animez dans le véhicule, l'arrivée à l'hôpital se fit rapidement et je fus pris en charge par une horde de médecin

Trois heures plus tard, toujours dans le coma, j'entendais des bruits autour de moi. Le médecin qui s'occupait de moi partit à la recherche de Bella, à croire qu'il n'y avait que elle. Arizona était rester à la maison avec Alessio, qui était bien trop stresser, mais Adonis avait insister pour suivre Bella, pour la rassurer.

MEDECIN_ Madame Becker... Enfin, je ne sais pas. Mais, votre mari à fait une crise cardiaque et je suis certains que ce n'est pas la première. Nous ne pouvons pas dire qu'il soit dans un état stable, mais il est dans le coma, il vous entend cela est certains, pour le moment, vous pouvez aller le voir, mais très peu de temps

Le téléphone portable de Bella sonna, celle-ci décrocha et sortit de l'hôpital, faisant signe à Adonis de l'attendre, une conversation commença lorsqu'Alessio souffla, lorsqu'il avait quelques choses d'important à dire, il soufflait puis laissais toujours 4 secondes de silences

ALESSIO_ Bella, il est temps que tu fasse un choix, un réel choix. Base toi sur ta vie & ton avenir, à celui d'Aden. C'est la deuxième fois qu'il fait une crise cardiaque & chaque fois, c'est parce que tu le quittais. Réfléchis ma puce, je t'en supplie, Aden est mon meilleur ami, je ne veux surtout pas le perdre à cause d'une rupture. Tu l'aime ? Alors pense à l'avenir & Arizona, que diras-tu lorsqu'elle te demandera où est passer son père, tu lui diras qu'il est mort lorsqu'elle était petite, elle voudra savoir pourquoi..Tu vas lui répondre quoi. Ecoute, ton papa il contrôle pas souvent c'est paroles et il a blesser ta maman. Alors elle voulait plus de papa et il a fait une crise cardiaque qui lui est fatale... C'est stupide. Je t'en supplie Bella, ne joue plus avec les sentiments, fais un choix une bonne fois pour toutes

• ANGEL DUST • aaRON •

Je caressai avec douceur les joues d' Aden, et je voyais ses paupières s' ouvrir puis se refermer doucement. Acte qui m' arracha un soupir de soulagement. Il était en vie, même si dans un état très critique et c' était l' importance, du moins pour l' instant. Je ne tardai pas à entendre la sirène de l' ambulance retentir tandis que j' adressais un dernier baiser sur le front à Aden. Je quittai le lit et laissai les ambulanciers emportés la silhouette pâle de mon partenaire. J' eus l' autorisation de pénétrer dans l' ambulance et assistai à la ré-animation. J' essayais de paraître forte mais la situation était bien trop déstabilisante et déchirante pour que je garde ce masque. Une larme, puis une seconde perla le long de ma joue avant que je ne fonde en larme, brisant cette apparence de femme forte pour la vraie Bella, triste, et éperdument amoureuse de cet être meurtri. Un bon nombre d' évènements défilèrent sous mes yeux, tandis que je posai ma tête contre une paroi de l' automobile. Paris, mois d' Octobre, deux hommes, Jennifer. Aden avait osé affronté ces deux individus horribles, qui ont eu un impact important sur nos vies. Il a frôlé la mort, et j' étais la seule fautive. Beverly Hills, troisième rue, appartement d' Izzie, crise cardiaque due à mon comportement égoïste. Je le quittai à cause de Jennifer, parce que je l' avais poussé à sortir, et indirectement à boire. Il avait couché avec cette salope et je ne l' avais pas bien pris. Ce qui avait été juste puéril de ma part, et égocentrique. Ne pensant qu' à mes sentiments je l' avais jeté. En fait je ne m' étais jamais vraiment rendue compte de la perle rare que je tenais entre mes mains, de ce cristal si précieux. Qu' il faut savoir manier avec soin, pour sa survie, et la nôtre. Voir la situation sous cet angle me permettait de remettre en cause chacunes de mes actions dans le passé, et de préparer celle du futur. Je me redressai brusquement tandis que nous arrivions à l' hôpital. Les ambulanciers emportèrent le corps d' Aden lorsque j' aperçus la silhouette d' Adonis au loin, me faisant de grands signes. Je pressai le pas en sa direction avant qu' il ne m' adresse une longue étreinte avec pour but de me réconforter même si il n' y arriverait pas. Le seul qui saurait me remonter le moral était celui qui n' avait plus rien, qui me l' avait dit lui-même, celui qui m' aimait comme une vraie femme, qui m' avait offert une petite fille en or et avec lequel j' avais toujours l' envie prématurée de me marier..

BELLA • J' ai peur...
ADONIS • T' inquiètes pas..
BELLA • Si je m' inquiète ! Tout est de ma faute, depuis le début..Son coeur est fragilisé depuis la matinée où il m' a sauvé..
ADONIS • ...Chut

Je dissimulais mes sanglots dans la veste en velour de mon partenaire, avant de jeter un vif regard aux portes automatiques de l' hôpital. D' un geste involontaire et tendre, je pris la main d' Adonis et l' attirai dans l' enseigne. Nous fîmes quelques pas jusqu' à l' accueil et je demandai la chambre d' Aden. On m' affirma, presque aussitôt, que l' accès à sa chambre était non-autorisée, que l' état d' Aden était bien trop instable pour que nous puisson lui adresser une quelconque parole. D' une dégaine triste et culpabilisée, je foulai le parquet de l' hôpital et pénétrai dans la salle d' attente, accompagnée d' Adonis. Nous étions vingt heures pétante à présent, et je redoutais la durée pour laquelle je devrais patienté en attendant d' avoir l' autorisation de ne voir, ne serait-ce qu' une parcelle du corps d' Aden.

Une heure puis deux s' écoulèrent, et je constatai l' état de mes ongles. Rongés par la crainte et la culpabilité. Mes mains étaient moites, mon visage pâle. J' avais l' allure d' une morte, d' une femme qui avait vu l' horreur sous ses yeux. Je ne pouvais pas dire que la situation était ainsi, mais j' éprouvais déjà le sentiment d' être vide, un sentiment horrible qui me déchirait la poitrine. Adonis lui, s' était endormi mais subitement réveillé lorsqu' il m' avait senti bougé. J' entamai la marche des cents pas dans la salle d' attente, sous certains regards surpris, d' autre triste. Dans ce genre de lieux nous avions toutes les options, des états différents, jamais personne n' était là pour les mêmes raisons. Un homme bientôt père, le sourire sur les lèvres, mais une légère ride entre les deux yeux, exprimant son appréhension. La mère dont la fille est tombée de cheval et est dans le comas, et il y' avait moi..Moi, Bella Marylin McPherson, présente pour l' arrêt cardiaque de l' homme qu' elle aimait, un homme sans qui elle ne pourrait vivre, et pourtant je ne lui prouvais jamais, laissant ma conscience décidée de chacun de mes gestes. Pourrissant nos chances d' être heureux, et ensemble. Soixante minutes s' écoulèrent à nouveau et un docteur vint à notre rencontre, une mine mitigée, qui m' arracha un maux de ventre.

DOCTEUR • Madame Becker... Votre mari a fait une crise cardiaque et je suis certain que ce n'est pas la première fois. Nous ne pouvons pas dire qu'il soit dans un état stable, mais il est dans le coma, il vous entend cela est certain. Pour le moment, vous pouvez aller le voir, mais très peu de temps.

Je jetai un regard à Adonis qui se leva à son tour, mais je lui demandai gentiment de ne pas venir, qu' il fallait que j' affronte Aden, seule. Je m' apprêtai à quitter la salle d' attente lorsque mon portable vibra. Bien sûr, vu que les lieux médicaux interdisaient l' utilisation de cellulaire, je sortis de l' hôpital et acceptai l' appel, après avoir regardé le nom de mon interlocuteur qui n' était autre qu' Alessio. La conversation s' entama avant que le jeune Rigatti ne souffle et pose quelques secondes de silence. Quatre plus précisément, ce qui ne présageait rien de bon. Le flot de paroles qu' il m' envoya en pleine tête eurent l' effet d' un déclencheur. Je pris à mon tour une longue respiration avant de prendre la parole.

BELLA • Et toi, tu m' aimes ?
ALESSIO • Bien sur que je t'aime, mais là, n'est pas la question. Vous êtes fait pour être ensemble, un couple parfait ça n'existe pas... Bella Réfléchis s'il te plait..
BELLA • Oui, je réfléchis beaucoup, voire trop même, là.
ALESSIO • Je rigole pas.
BELLA • J' ai l' impression de rire ?
ALESSIO • Je suis sérieux, tout cela pourri votre relation.
BELLA • Oui, peut-être parce que je pense trop à vous, et qu' après j' en paye les conséquences ? Que l' amitié que j' éprouve pour vous s' amplifie, on se rapproche, et puis on s' aime. C' est tellement facile avec moi, hein.
ALESSIO • Je..
BELLA • Ta gueule, si t' avais jamais existé, on en serait pas là, alors je vois pas pourquoi tu te mets aussi à me mettre des leçons de moral.
ALESSIO • C' est vrai...
BELLA • Voilà on est clair.

Je raccrochai furieusement le téléphone, avant de le fourrer dans mes poches et de quitter l' extérieur pour l' intérieur. La tête baissée, les mains dans les poches de blouson, j' allais en direction de la chambre d' Aden, sans même adresser une pensée, ou un regard à Adonis et Alessio, qui n' était pas présent sur place. Je ne pris pas le soin de frapper à la porte et entrai expressément dans la chambre, sans une once de délicatesse. Je m' asseyai une chaise qui était placée proche du brancard d' Aden. J' entrelaçais une de ses mains dans les miennes et débutai un long monologue:

BELLA • Je n' ai pas beaucoup de temps pour beaucoup de paroles, je ne vais donc pas jouer ma lente...Et puis j' en aie pas les capacités de toute façon. Je ne veux pas te faire de promesses que je ne tiendrais pas mais je veux au moins te garantir que j' essaierais de ne plus gâcher nos vies, de, n' aimer que toi...Pour toi, et pour Arizona. Car il n' y a que toi réellement dans mon coeur, quoi que je fasse, ou quoi que je dise. Je t' aie trompé plusieurs fois c' est vrai, mais tu sais très bien que je suis une femme très naïve en amour, facilement manipulable, même si les deux autres hommes qui font partie de moi n' ont jamais joué avec ce que je ressentais. Je suis désolée de toute ce que je te fais, de tous ce que j' ai pu te faire. Car je sais qu' en plus de te faire souffrir, je t' aie fais tout perdre, tu l' as dis..Là, tu vois, j' ai plus d' ongles, je ressemble à rien, j' ai reçu un appel d' Alessio qui me demande de faire mon choix ultime, alors qu' il m' a encore avoué qu' il m' aimait. Dans le fond, vous êtes tous des connards les mecs, vous avez beau me dire que c' est mon coeur qui décide, vous essayez sans cesse de l' influencer et après vous vous demandez pourquoi les choses sont comme ça. Vous me cherchez, et quand vous me trouvez, vous chialez votre mère. Bref. Oublie ce que je viens dire, rappelle toi juste de ce que je vais te dire là: Je t' aime. Et je ne partirais pas, je ne fuirais pas les responsabilités et je t' attendrais, quoi qu' il arrive.

Je ne savais plus quoi dire, faire, j'étais là, dans une espèce de dimension paradoxale, tout était blanc, il n'y avait rien, j'entendais ce qu'il se passait autour de moi & je fini par entendre la voix de Bella, je voulais tellement lui répondre, hurler, mais apparemment, elle ne m'entendait pas. Je pensais à la chanson que nous avions danser au théâtre : " Everybody's got to learn sometime • THe Korgis" et sans que je m'en aperçoive, aussi paranormalement que cela puisse paraitre, mon cœur jouait le rythme, le transmettant à la machine. Bella pu m'entendre respirer à cet instant, soufflant son prénom, inaudiblement.

- Bella...Bella..Bella..

La main droite d' Aden enfermée dans les miennes, je scrutai chacun des minimes mouvements qu' effectuaient ses lèvres, avant de jeter un vif regard à l' appareil représentant les battements de coeur du patient. Une douce mélodie vint s' imposer dans mon esprit tandis que je retirai ma main gauche pour la placer sur le coeur moyennement battant de mon partenaire. Je pus décelée, en ses paroles inaudibles, mon prénom, rien que mon prénom puis son rythme cardiaque s' accéléra, tandis que je mêlai délicatement mes lèvres aux siennes, ce que je commençai à regretter. Les vifs " bip " qui animaient la chambre prirent de la cadence et un médecin pénétra dans la chambre, m' invitant à sortir de la pièce. Le temps de visite était écoulé, mais j' avais au moins eu l' occasion de lui avouer ce que j' avais sur le coeur, même si j' avais évité les parties blessantes, pour son bien, et le mien peut-être. Je déambulai dans l' unique couloir de l' hôpital qui menait à la salle d' attente et m' asseyai sur une des chaises, après avoir constaté qu' Adonis n' était plus en ces lieux. Il avait sûrement du partir, ce que je comprenais. Cette vie n' était pas pour lui et me supporter l' était encore plus. Je ne savais jamais ce que je voulais, et mon comportement d' individu borné devait le mettre hors de lui, même si il ne me l' avouait peut-être pas. Ou alors, j' étais paranoïaque et il allait revenir d' une minute à l' autre, ce que j' espérais dans le fond et qui se produisit. La silhouette élancée et avantageuse fit à nouveau irruption dans la salle d' attente, puis Adonis m' adressa un baiser au coin des lèvres avant de me prendre sur ses genoux, enroulant mon corps menu de ses bras saillants. J' enfouis ma tête dans son cou, humant avec adoration son parfum puis sombrai dans un profond sommeil. De m' être autant ouverte à Aden m' avait permis de me libérer d' un poid insoutenable, qui me rongeait depuis bien longtemps, mais j' avais été bien trop fière et égoïste pour oser abordé le sujet. Et même si j' avais été sincère, je devais admettre le fait, que la tâche avait été bien plus facile, car Aden n' avait aucunement la force de répondre, ce qui était bien mieux ainsi...

De longues minutes s' achèverent lorsque je sentis un doux contact contre ma peau. J' ouvrais peu à peu les paupières, remarquant une énième présence, qui n' était autre que celle de mon père, et d' Izzie. Surprise, j' adressai un léger sourire à Adonis, le remerciant de m' avoir réveillé, et me redressai, restant malgré tout sur les genoux de mon partenaire. A la vue, des mines déconfites et culpabilisées des deux individus, j' hochai vaguement les épaules et laissai divaguer mon regard sur les quelques personnes qui traversaient la rue, ayant la fenêtre face à moi. Je me doutais que les parents voulaient des explications, mais les méritaient-elles, ces explications ? Après leur comportement des plus égoïste, d' ailleurs, je savais de qui je tenais à présent, ils désiraient que je sois franche avec eux ? Que si nous étions là dans le fond, c' était à cause de leur idylle.

MATTHEW • Bella...Ma chérie.
BELLA • Tu aimerais des explications, enfin vous aimeriez des explications, c' est cela ?
IZZIE • Oui...
BELLA • D' accord. Aden a fait un arrêt cardiaque après que nous nous soyons disputés. C' est bon ?
MATTHEW • Tu aurais pu nous prévenir avant, tout de même...Je n' arrivais même pas à te joindre sur ton portable, j' ai du appellé Adonis pour avoir de vos nouvelles..

BELLA • Je pense qu' Aden sera content de vous voir..

En fait, je ne savais pas, mais il devait réellement avoir besoin d' un entourage solide et sincère, tel que nos parents respectifs, qui formaient à présent, le parfait petit couple. Un petit pincement au coeur surgit lorsque je me remémorai le visage serein de ma mère qui devait sûrement reposée en Paix, au ciel, si Dieu existait vraiment.

IZZIE • J' espère...Les visites sont autorisées ?
BELLA • Je ne sais pas...Vous pouvez toujours allé demander à l' accueil, une infirmière saura plus vous en dire, que moi.

Izzie m' adressa un petit sourire timide et se leva, accompagnée de mon père, quittant la salle d' attente pour l' accueil.

ADONIS • Tu ne m' en veux pas de les avoir conduit ici ? Ils semblaient réellement inquiets..
BELLA • Ne t' inquiètes pas..Je pense que ça fera du bien à Aden de revoir sa mère.

Je flanchais une fois de plus et les médecins avait l'air de ne pas vouloir me faire partir. Les minutes passèrent, peut-être les heures ou même les jours, car je n'avais aucunes notions du temps ici. Mais je sentis tout de même une présence, plutôt deux, à mes côté. Leurs voix me permis de les reconnaitre, Matthew et ma mère était venu, cela me soulageais un peu.

Quelques semaines plus tard, je me réveillais et j'avais soudainement envie de parler à mon meilleur ami, rien qu'à lui, c'est donc pour cela que je demandais au médecin de prévenir Alessio en premier lieu. Il ne tarda pas à venir et je souris doucement, lui ayant demander de ne prévenir personne, il était venu seul. La conversation tourna bien vite sur Bella, que je n'avais toujours pas prévenu

ALESSIO_ Alors toi, tu sera con jusqu'au bout.
ADEN_ Je sais..
ALESSIO _ Appelle-la .

Mon meilleur ami me tendit son téléphone et je composais le numéro. 3 tonalités, j'étais sur qu'elle ne répondrait pas lorsque j'entendis sa voix essoufflée, elle devait avoir couru

BELLA_ Alessio c'est pas le moment là..
ADEN_ C'est pas Alessio, Bella

Je souris à travers le téléphone, j'essayais de m'imaginer sa réaction, si elle était heureuse, mais elle m'aimait, je le savais, je l'avais entendue, je l'avais sentit

Adonis et moi restâmes encore quelques minutes à l' hôpital avant de nous décider à rentrer. Mon père et sa mère avaient sûrement beaucoup de choses à lui dire, sachant qu' il pouvait au moins se permettre d' entendre les paroles même si il ne pouvait pas y répondre. Le trajet dans la voiture se fit calme, une petite discussion, m' empêchant de penser à l' état maintenant moins critique d' Aden. La présence d' Adonis était comme un calment, un p'tit ange qui m' empêchait de craquer, de tous lâcher et d' éviter que les envies suicidaires me submergent. Vingt minutes s' écoulèrent avant qu' Alessio ne gare la voiture et que nous descendions de cette dernière. Alessio tenait Arizona dans ses bras et nous observait du haut du balcon, une mine déconfite, s' attendant au pire. Je levai légèrement la tête et croisai ses pupilles angoissée. Je finis par pénétrer dans la Villa particulièrement silencieuse, à mon plus grand désarroi. L' ambiance était...démoralisante. J' émis un petit soupir et abandonnai le rez de chaussé pour le premier étage. Arizona m' adressa un large sourire lorsqu' elle vit ma silhouette s' approcher d' elle et je m' empressai de la prendre dans mes bras. Ce petit bout de chou m' avait manqué, malgré moi. Je l' embrassai délicatement sur la joue et la reposai dans un berceau disposé dans la chambre. Alessio, figurant de la scène, nous observait d' un regard à la fois tendre et mitigé. Lorsque j' eus installé Arizona, je fis quelques pas en direction du jeune Rigatti et l' enlaçai avec tendresse. Ses bras vinrent enrouler ma taille tandis que ses lèvres se portaient à ma joue dans un élan de délicatesse. Je portai ma main droite à sa joue et lui soufflai quelques paroles réconfortantes, afin de le rassurer. Je ne voulais pas qu' il se fasse tant de mourron. L' état d' Aden s' améliorait de plus en plus d' après le diagnostic des médecins, rien de bient inquiétant.

« Ne t' inquiètes pas... »

Je me détachai d' Alessio et revins au rez de chaussé, trouvant un Adonis soucieux, assis sur le canapé. Je m' assis à ses côtés et l' enlaçai ses épules, un regard pétillant, même si assez douteux. Je désirais être un individu décontractant à ses yeux, et rien d' autre. Ses lèvres se mêlèrent aux miennes sans que je puisse contre-attaquer, par conséquent je me laissais faire avec une légère pointe d' amertume, pensant à Aden.

« Je ne sais pas ce que je veux...C' est horrible. » Lança-t-il, une pointe d' angoisse dans la voix.
« Prend ce qui rendrait ta vie plus facile. »
« Et si mon choix était de partir pour te laisser en paix, toi et Aden ? »
« Oublie tout de suite ce choix. Je t' interdis de me quitter. »
« Je m' attendais à celle là. Tu es tellement prévisible...Tu as beau avoir muri, tu resteras toujours ma p'tite Bellou..Quoi qu' il arrive... »

Un mince sourire illumina mon visage tandis que je posai ma tête sur l' épaule d' Adonis. Les jours passèrent et aujourd' hui j' avais organisé un repas entre amie. Il était 11h30 et les filles arrivaient dans les environs de 12h00 ! Je n' ai donc pas besoin de vous expliquer mon agitation et malgré l' aide d' Adonis, j' avais la bête impression que je n' allais jamais m' en sortir. Alessio était parti je ne sais où et je le maudissais de nous avoir abandonné ! Le téléphone retentit dans toute la villa, contre toute attente, mais je restai aux fourneaux,bien trop préoccupée par mes plats, et puis Adonis allait bien pouvoir s' en charger. 3 tonalités s' éxécutèrent et je me décidai enfin à répondre, voyant qu' aucune actions viendraient de la part du jeune homme.

« Alessio, c' est pas le moment là ! »
« C' est pas Alessio, Bella. »

Mon sang ne fit qu' un tour lorsque je reconnaissais l' identité de mon interlocuteur. Aden. Lui-même. Mon coeur se fit plus rapide et mon souffle, plus court. De longues minutes de silence surplombèrent la conversation avant que je ne prenne une grande bouffée d' air frais et lance:

« A...Aden ? »

J'étais là, tremblant, le téléphone à porter de l'oreille. Elle était surprise, je comprenais parfaitement. Après tout, c'était presque si elle voyait un revenant. Je soupirai et lui répondait par un simple oui, j'étais beaucoup plus fort qu'il y a quelques jours, peut-être encore un peu fragile. J'essayais de mettre un peu d'humour dans la situation, au risque de l'énerver, mais d'un côté, si elle le prenait mal, c'était qu'elle tenait à moi

- Tu croyais te débarrasser de moi aussi facilement... Raté.

Je souriais à travers le combiné, je ne savais pas si Bella le ressentais, l'imaginais. J'avais presque toute mes affaires chez elle, puisque je m'étais ré-installer, une fois encore. Cette situation était insoutenable, je ne savais jamais quoi faire. Alessio m'avait expliquer que Bella était toujours aussi proche d'Adonis, qui leur arrivaient de s'embrasser, je me sentais trahi, une fois encore, mais je ne disais rien, gardant tous sur mon petit cour fébrile. Mais cette fois, mes paroles était triste, pas de colère, juste de la déception, je n'avais pu les retenir

- Je ne sais plus ce que je veux...C' est horrible, je n'ai pas envie de te briser le cœur en partant une dernière fois, une fois pour toute.. Et si je reste, il y aura toujours cette partie de toi qui aimera Adonis, où un autre.

Je parlais bien évidemment d'Alessio, mais je ne voulais pas prononcer son nom puisqu'il était présent. Elle avait besoin d'eux, besoin de moi, et j'avais besoin d'elle. Il y avait ses filières qui nous raccordait à Bella, comme dans un arbre généalogique, sauf qu'il était beaucoup plus complexe. Le cœur à ses raisons que la raison ignore. Telles étaient les paroles d'Oscar Wilde. Quel Enfoiré ! Il avait bien raison et je détestais ça, ce mec à bien fais de crever. Je me suis mentis, de nous croire tellement à l'abri, de nous croire plus fort que la vie. Je me suis mentis à moi-même, alors je tombe, comme un pantin sans fil, notre histoire qui défile, je cherche sa main dans les nuage, pour pas tourner la page.

Tourner la page, oui, il était évident que je ne voulais pas la tourner, mais je lui avait dit plus tôt, je ne savais plus vraiment ce que je voulais. Tourner la page et partir, la laisser vivre sans plus aucun problèmes. Me laissant un vide au plus profond de moi. Ou rester là, à la consoler lorsqu'elle pleurera, peut-être pas pour moi, peut-être parce qu'ils lui manque. Que faire.

- Dis moi ce que je dois faire. Toi seule à le contrôle sur ma vie Bella..

Oui, elle avait le contrôle sur moi, ma vie, ma santé, tout. Elle était le seul maître de ma destiné. Quelle belle déclaration d'amour. Peut-être même d'adieu. Après tout, c'est peut-être là fin... La fin d'un conte de fée, le prince s'en va, une fois encore, sur son beau cheval blanc, n'a pas eu le mariage de rêve, tandis que la princesse s'enfuit avec le briguant. C'était un peu ça après tout. Bella s'enfuyait avec le beau musicien rockeur au cœur tendre, tandis que le beau professeur partait enseigné sa culture ailleurs, ou restait là, à les regarder s'enlacer, c'était tellement compliqué...

- Dis quelques choses s'il te plait

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